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Affaire d’espionnage au profit de la France : le dossier reste ouvert

Affaire d’espionnage au profit de la France : le dossier reste ouvert

Le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, a annoncé que le gouvernement algérien ne clora pas le dossier d’espionnage au profit du consulat général de France à Annaba. Le ministre a en outre indiqué que cette affaire d’intelligence sera ouverte sur le plan diplomatique jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur les intentions et les visées de cet acte d’espionnage.

 

Le premier responsable de la diplomatie algérienne, a expliqué qu’il a transféré le dossier de cette affaire aux parties compétentes, vu la sensibilité et la dangerosité de cette affaire, qui aurait pu mettre en péril la sécurité nationale. Le ministre entend par « parties compétentes » les services de renseignements militaires et de lutte contre l’espionnage. Ces derniers seront chargés de poursuivre les opérations d’investigations, d’autant plus que les membres du réseau d’espionnage qui avait travaillé au profit du consulat général de France à Annaba eurent reconnu qu’un responsable français leur a demandé d’impliquer l’Armée algérienne dans l’assassinat des sept moines de Tibhirine.

Interrogé sur cette sombre affaire d’intelligence, le ministre des Affaires étrangères a indiqué que les institutions de l’ Etat, notamment la Justice, ont pris toutes les mesures nécessaires contre les Algériens impliqués dans cette affaires conformément à la législation en vigueur.  Mourad Medelci a ajouté que cette affaire est close sur le plan juridique. Toutefois, sur le plan diplomatique, le chef de la diplomatie algérienne a affirmé que cette affaire sera ouverte jusqu’à ce que les intentions et les visées de cet acte d’espionnage seront connues.

Pour rappel, les accusés ont fourni des photos et des vidéos d’institutions stratégiques, notamment de l’Armée nationale populaire, de la Gendarmerie nationale mais aussi du réacteur nucléaire de Aïn Oussera, au consulat général de  France à Annaba. Pour trahison au profit de l’ État français et soutien à un groupe terroriste, le président du tribunal criminel près la Cour de Annaba a condamné Boucharma Khemissi, 41ans, Heroual Réda, 29 ans, tous deux ex-militaires et Oulkima Nacereddine, 44 ans, informaticien et ingénieur en génie civil, à 10 ans de prison ferme. Accusée de non-dénonciation de crime, la sœur de Réda, 32 ans, a, quant à elle, écopé de 6 mois de prison avec sursis.  

 

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