Algérie- Égypte / La guerre des ondes : Celui qui détient l’information ne détiendrait-il pas le pouvoir ?

C’est du moins ce que prédit l’adage. L’Algérie doit revoir sa politique de l’information.

• L’espace audiovisuel algérien semble avoir démontré ses limites lors de la gestion des événements relatifs à la rencontre qui a opposé l’Algérie à l’Égypte. Mise à rude épreuve, la télévision algérienne a joué à dix contre Un, voire contre tout un satellite égyptien. Le combat livré par media opposé faisait l’effet de David contre Goliath tant les chaînes égyptiennes étaient présentes. L’on peut facilement compter un peu plus d’une vingtaine de chaînes publiques et autant de chaînes privées. Nil TV, ESC une autre dizaine de chaînes privées telle que Dream TV, Modern sport, El Hayet et Mihwar ont jeté, en boucle et de façon permanente, leur fiel sur l’Algérie. En plus de l’importante audience enregistrée par ces télévisions égyptiennes durant la période d’avant, pendant et après le match, l’armada de professionnels du petit écran égyptien n’a trouvé que notre Unique, quelques site internet, et quelques supports médiatiques de la presse écrite pour leur faire face.  Une véritable guerre d’ondes s’est déclenchée dont le seul gagnant est bien sur celui qui détient le plus de moyens pour réussir le travail d’intox et de propagande. Cette situation devrait donner à réfléchir aux algériens qui continuent à démontrer une certaine « frilosité » vis-à-vis de l’ouverture médiatique. D’autant que l’Algérie intéresse beaucoup et à plus d’un titre depuis quelque temps tant sur le plan économique, touristique que sportif et doit s’ouvrir ne serait ce que pour vendre son image de marque. Les restrictions politiques ne semblent plus être d’actualité et risquent d’être dépassés par la réalité de l’environnement.