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Assassinat d’Ali Tounsi: Oualtache se justifie devant le juge d’instruction

الشروق أونلاين
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Assassinat d’Ali Tounsi: Oualtache se justifie devant le juge d’instruction

Le colonel Chouaib Oualtache, l’assassin du directeur général de la Sûreté Nationale, le colonel Ali Tounsi, reconnait son forfait devant le juge d’instruction, affirmant toutefois qu’il n’y avait pas eu de préméditation. Il a commis le meurtre, dit-il, après avoir perdu son sang froid en subissant des humiliations et des insultes de la part du défunt.

  • Selon les sources d’Echorouk, Oualtache a déclaré qu’il n’avait pas été convoqué par feu Tounsi, mais invité à une réunion ordinaire prévue “avant la perpétration du crime”. L’assassin écarte ainsi la thèse de la préméditation, et dément les allégations de certains journaux qui avançaient que Oualtache savait qu’il allait être démis de ses fonctions.
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  • Le juge d’instruction près du tribunal de Bab-El-Oued s’était déplacé jeudi à l’hôpital Lamine Debaghine (ex Maillot) pour entendre l’accusé dont l’état de santé s’est amélioré bien qu’il soit encore en soins dans ce même hôpital.
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  • Le juge d’instruction ne peut entendre Oualtache sans autorisation du médecin traitant, indiquent nos sources. Ce qui confirme que Oualtache a recouvré la santé, sur le plan physique et psychologique. L’expertise médicale, ajoute-t-on, a évalué ses capacités mentales, qu’elle juge saines, d’ailleurs il est revenu sur tous les détails du crime devant le juge d’instruction.
  • En somme, Oualtache avoue le crime, qu’il dit avoir perpétré sans préméditation ni planification préalable, ajoutant qu’il n’y a aucune autre partie responsable dans cet assassinat. Le crime se serait produit après que le défunt l’ait insulté et accusé de corruption, suivant les propres aveux de Oualtache.
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  • Oualtache raconte: «Le colonel Tounsi en sa qualité de premier responsable de la Sûreté Nationale m’a pris à part dans son bureau et a ouvert le sujet d’un marché d’appareils techniques que nous avons importés pour la division héliportée que je gère. Le défunt a estimé que le marché était non conforme, après avoir découvert que les appareils importés ne correspondaient pas à ceux demandés et qu’ils étaient de mauvaise qualité».
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  • L’accusé avoue que le ton est ensuite monté. Le défunt, en colère, l’a invectivé et insulté, poursuit Oualtache qui dit n’avoir pas accepté ces humiliations car, «J’ai consacré ma vie au service du pays et je n’avais rien à voir dans l’escroquerie qui concerne ce marché. J’ai perdu mon sang froid et pris mon revolver. J’ai tiré deux balles, l’une a atteint l’œil du colonel Tounsi et la seconde a atteint sa bouche».
  • Ce sont les gardes du corps du défunt DGSN qui ont ensuite tiré sur Oualtache l’atteignant à l’abdomen, raconte l’accusé, selon ce qu’ont rapporté les mêmes sources.
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  • L’enquête se poursuit en attendant la formulation de l’accusation. Oualtache sera alors déféré devant la cour compétente, probablement la cour d’assises, qui prendra en charge cette affaire.
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