Athmane Senadjki, rédacteur en chef d'El Khabar, tire sa révérence

Athmane Senadjki, est décédé, jeudi 30 décembre à 5 h du matin, à l’hôpital de Beni Messous (Alger), après quatre (4) jours passés à la salle de réanimation. Athmane Senadjki, Mustapha pour les plus proches, est né en 1959 à Khmis Khechna, où il a suivi ses premières années d’études avant de déménager à la wilaya de Blida où il a obtu son diplôme de Baccalauréat (Bac).  Par la suite, il a rejoint la faculté des sciences politiques et des relations internationales, à l’université d’Alger, de laquelle il obtient le diplôme de licence. Le défunt avait passé avec succès le concours de recrutement qui lui a permis de rejoindre le journal Echaab, où il est resté plus de cinq (5) ans. En 1989, après l’ouverture politique,  il quitte ce quotidien et se lance avec ses camarades dans la presse indépendante. Le défunt était, ainsi, parmi les membres fondateurs du quotidien national d’expression arabe El Khabar. Athmane Senadjki n’était pas chanceux lorsqu’il a été désigné en 1995 comme rédacteur en chef d’El Khabar. En effet, à cette époque là, l’Algérie vivait des moments très difficiles vu que la situation sécuritaire du pays était au « voyant rouge ». Cependant, il a été à la hauteur de cette tâche. En effet, en l’espace de quelques mois seulement, il a pu mettre El Khabar sur les rails. Ainsi, il a pu poursuivre le parcours du martyre Omar Ouartilane qui a été lâchement assassiné par des terroristes. Son voeux le plus cher était qu’Al khabar soit une référence, un modèle, une école dans le monde de la presse algérienne. Le défunt était un fervent défenseur de la langue arabe, des causes arabes et islamiques. Athmane Senadjki, a accompagné il y a quelques mois le président du conseil d’administration de notre confrère El Khabar, Zahr Eddine Smati,  lors d’une visite de courtoisie qui les a menés au journal Echorouk. Lors de cette visite, des responsables des deux journaux ont discuté des procédures qui devraient être suivies par les deux grands titres de la presse algérienne pour jeter les bases de la déontologie journalistique et les principes de la concurrence loyale. Repose en paix, Athmane. Puisse Allah t’accueillir dans Son vaste Paradis.