Burqa en France : Le rejet ferme et tranché de Sarkozy

Cheval de bataille du député PC français André Gerin, la question du port de la burqa vient d’être tranchée par Nicolas Sarkozy qui la banni.

•  Un thème cher au président de la commission européenne, André Gerin, dont la série d’auditions le mène à Bruxelles, ce vendredi. Ce dernier député vient d’être conforté par les récentes déclarations du président de la république, Nicolas Sarkozy à ce propos. Le président français a affirmé, jeudi à La Chapelle en Vercors (Drôme) que son pays, la France « est un pays où il n’y a pas de place pour la burqa, où il n’y a pas de place pour l’asservissement de la femme, sous aucun prétexte, dans aucune condition et dans aucune circonstance ». Une mission parlementaire sur le voile intégral, présidée par André Gerin (PCF) et dont le rapporteur est Eric Raoult (UMP), a été mise en place par l’Assemblée nationale début juillet.
• Profitant de la polémique qui tourne, depuis quelque semaines, autour de l’identité nationale, le chef de l’État français a lancé que « La France est un pays où il n’y a pas de place pour la confusion du spirituel et du temporel, la France est un pays de tolérance et de respect, mais elle demande aussi qu’on la respecte ». Nicolas Sarkozy ajoute que « La France est un pays où l’on ne demande à personne d’oublier son histoire et sa culture, mais elle demande à ceux qui veulent lier leur sort au sien de prendre aussi son histoire et sa culture en partage ». Sujet sensible et suscitant de vives critiques de la part d’une partie de la communauté musulmane vivant sur le sol français, la question du port du voile intégral est ainsi relancé par le président français qui a tenu à préciser que « La France ne se pense pas comme une juxtaposition de communautés ou d’individus. La France n’est pas seulement une communauté d’intérêts, devenir français, c’est adhéré à une forme de civilisation, à des valeurs, à des mœurs ». Nicolas Sarkozy semble se déchaîner et s’attaquant à son thème de prédilection pour dire ensuite qu’« on ne pouvait pas vouloir bénéficier de la Sécurité sociale sans jamais se demander ce que l’on peut faire pour son pays” ou “vouloir bénéficier des allocations chômage sans se sentir moralement obligé de tout faire pour retrouver du travail ».