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Des entreprises américaines en quête de leur quota dans le prochain plan quinquennal

Des entreprises américaines en quête de leur quota dans le prochain plan quinquennal

Le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'Investissement a annoncé hier que le gouvernement algérien est prêt à aider les sociétés américaines qui voudraient établir des projets d’investissement en Algérie, particulièrement dans le secteur hors hydrocarbures. Benmeradi a ajouté devant la délégation du Conseil d’affaires algéro-américain que les difficultés qui entravaient les investissements dans les domaines hors hydrocarbures ne se posent plus avec autant d’acuité notamment pour ce qui concerne le foncier industriel.

Lors du forum d’affaires tenu dimanche à Alger, le ministre de l’industrie a expliqué que l’Algérie dispose actuellement de 77 zones industrielles totalement équipées, sans compter le projet du gouvernement de récupérer le foncier industriel des entreprises publiques dissoutes ou inutile aux sociétés publiques en activité. Mohammed Benmeradi n’a pas omis de rappeler que les États-Unis sont le premier partenaire de l’Algérie en matière d’investissement, avec plus de 80 entreprises américaines opérant dans le secteur énergétique national. En 2009, les États-Unis étaient le premier client de l’Algérie avec 26,9 milliards de dollars.

 

Pour sa part, le président du Conseil d’affaires algéro-américain, Smail Chikhoune qui mène la délégation, a révélé que les hommes d’affaires américains qu’accompagne le président de la chambre du commerce arabo-américaine, représentent quelque 410 entreprises commerciales et économiques américaines et proposent des projets de partenariat réels dans les secteurs dont l’Algérie a le plus besoin, comme les travaux publics, les ressources en eau, le bâtiment, les transports, les énergies renouvelables et la pharmacie.

Chikhoune a indiqué que les nouvelles mesures d’investissement contenues dans la loi de finances complémentaire, y compris le principe du 51/49, ne posent pas problème aux entrepreneurs américains, d’autant que la même règle est appliquée dans les pays du Moyen-Orient. L’important, dit-il, pour les businessmen américains est de connaitre le marché algérien et ses enjeux.

Le président du Conseil d’affaires algéro-américain rappelle que nombre d’entreprises américaines sont engagées en Algérie dans des secteurs importants, comme le dessalement d’eau de mer pour General Electric, ou Pfizer qui travaille avec Saidal. Il a dévoilé que 12 projets américains attendent en ce moment d’être avalisés au niveau de l’Agence Nationale pour le développement de l’Investissement.

L’ambassadeur des États-Unis à Alger lui, a exprimé son souhait de voir les entreprises de son pays engagées de manière effective dans l’exécution du prochain plan quinquennal auquel une enveloppe de 286 milliards de dollars est consacrée. Il  ajouté que plus de 125 entreprises américaines opèrent en Algérie, dont 80 dans le secteur des hydrocarbures.

Selon le directeur général de l’Agence algérienne pour la promotion des exportations (Algex), Mohammed Benini, les entreprises américaines sont plus sérieuses lorsqu’il s’agit d’investissement. Il a déclaré à Echorouk que les entreprises américaines préfèrent toutefois éviter les marchés qui souffrent d’entraves bureaucratiques. Pour Benini, cette présence de choix d’hommes d’affaires américains en Algérie, confirme que les partenaires américains croient en l’existence de véritables opportunités en Algérie et dans divers secteurs hors hydrocarbures.

 

 

 

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