El Hadi Khaldi à Echorouk : « Belkhadem se comporte avec les leaders du FLN avec désinvolture et il doit prendre exemple sur Mehri et Benhamouda »

El Hadi Khaldi rappela que ces deux chefs du FLN, avaient à un moment donné de leur présidence du parti, pressenti une opposition contre leur politique.

• Le leader du FLN, et ministre de la Formation professionnelle, El Hadi Khaldi, a confirmé que le « mouvement de redressement » au sein du FLN, dont il est un des meneurs, maintient la barre des revendications et que le mouvement de « réajustement » reste en l’état jusqu’à l’obtention de ses exigences. El Hadi Khaldi a affirmé à Echorouk qu’il invitait l’actuel secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, à prendre exemple sur les anciens dirigeants du FLN, Abdelhamid Mehri et Boualem Benhamouda, qui étaient plus respectueux des leaders du parti, mais a nié qu’il était de ceux qui réclamaient le limogeage de Belkhadem. 
• El Hadi Khaldi rappela que ces deux chefs du FLN, avaient à un moment donné de leur présidence du parti, pressenti une opposition contre leur politique, alors ils mirent cette situation controversée à l’ordre du jour d’un débat sérieux au sein du parti, et lorsqu’ils furent convaincus que l’opposition ne voulaient plus d’eux, ils déposèrent, avec dignité et élégance, leur démission. Ces deux exemples, pour Khaldi, doivent servir de leçon et d’exemple à tous. 
• Khaldi se montra révolté devant la manière désinvolte avec laquelle Belkhadem traita ses opposants, leur déniant tout droit à l’avis contraire, et leur opposant un dédain royal, alors que ce sont des leaders du parti, et qui ont un avis qui n’est pas celui de Belkhadem. De son coté, le député à l’Assemblée nationale, Mohamed Seghir Kara, a affirmé que la situation de blocage actuelle, qui marque des dizaines de représentations du partis –kasmate et mouhafadate- à travers le pays est un indice sur la justesse du mouvement et sa consistance. Le « cercle des frondeurs », qui est composé aussi d’autres poids lourds, comme Salah Goudjil, ancien membre du Bureau Politique, Mohamed Khoudri, ministre chargé des Relations avec le Parlement et d’autres encore, a été mis à l’index par Belkhadem, qui a répété ces derniers jours, que c’était un mouvement minoritaire et que ses hommes et ses meneurs n’avaient aucune assise politique, ni aucune base pour les appuyer, accentuant encore les tensions au sein du parti.