Gouyettes: «Macron veut vraiment bâtir une relation apaisée avec l’Algérie»

L’ambassadeur de France en Algérie François Gouyettes a déclaré, lundi soir, que le président Emmanuel Macron veut vraiment bâtir une relation apaisée et constructive avec l’Algérie à travers le règlement des dossiers liés à la mémoire.

François Gouyettes a affirmé ,lors d’une conférence de presse tenue en marge d’une session de travail avec des partenaires économiques au siège de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Rhumel à Constantine, que le président français «veut vraiment bâtir une relation apaisée, dynamique, positive et constructive avec l’Algérie et d’aller de l’avant et d’intensifier la coopération».

Gouyettes a expliqué que «les Français souhaitent travailler avec les Algériens dans le sens de la réconciliation des mémoires».

Pour lui, «le processus entrepris dernièrement par le président Macron qui a reconnu que l’avocat et le leader politique au sein du Mouvement national algérien Ali Boumendjel avait été torturé et assassiné par l’armée coloniale française pendant la Guerre de libération s’inscrit dans le cadre des efforts consentis afin de transcender les hostilités liées à la mémoire entre Français et Algériens».

«L’initiative de la mémoire initiée par le président Macron au sujet de l’assassinat de Ali Bopumendjel en 1957 s’inscrit également dans le processus de reconnaissance des faits historiques », estimant qu’«il est très important de connaître et de reconnaître les faits historiques tels qu’ils se sont produits».

Après avoir présenté la France comme «un grand partenaire de l’Algérie» et «un important investisseur», le diplomate français a réaffirmé les efforts en cours en faveur «de l’encouragement des investissements des deux côtés, le renforcement du rapprochement, la conjugaison des efforts à travers l’entretien des relations entre les entreprises françaises et algériennes notamment les petites et moyennes (PME)».

En outre, l’ambassadeur a affirmé que les deux chefs d’Etat souhaitent «impulser une dynamique à la relation entre les deux pays», affirmant que son pays s’emploie à «travailler davantage dans le domaine de la coopération et reste ouvert à la consolidation de ses relations bilatérales [avec l’Algérie]».