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La faiblesse du dollar commence aussi à être perçue comme un problème aux Etats-Unis

الشروق أونلاين
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La faiblesse du dollar commence aussi à être perçue comme un problème aux Etats-Unis

La monnaie américaine est au plus bas depuis 35 ans face à la plupart des autres devises. Elle est tombée, le 17 mars, à 1,59 dollar face à l'euro et de nombreux cambistes pronostiquent un nouveau recul jusqu'à 1,70 ou 1,75 dollar. 

Certains experts estiment qu’il sera impossible de restaurer pleinement la confiance dans les marchés financiers américains sans montrer une réelle volonté d’enrayer la baisse du dollar. Par ailleurs, “La crise de liquidité et la stabilité du dollar sont liées. La distribution massive de crédit depuis 2002 ne se serait jamais produite si la Réserve fédérale (Fed) avait eu pour objectif sa stabilité”, écrit dans le Wall Street Journal du 19 mars Reuven Brenner, universitaire et consultant. “La crise nous ramène aux principes de base. La destruction de richesse par la dévaluation des devises crée occasionnellement de l’emploi, mais elle est le signe de l’appauvrissement, pas de la prospérité”, ajoute-t-il. Parce qu’un dollar faible permet de soutenir l’activité, de doper les exportations et de contenir le déficit commercial et parce que, jusqu’en 2007, le billet vert a surtout perdu du terrain face à l’euro et peu face au yuan chinois et au yen japonais, l’administration Bush et la Fed y ont longtemps prêté peu d’attention. Pour Kenneth Rogoff, ancien économiste en chef du Fonds monétaire international et professeur à l’université de Harvard, la poursuite de l’affaiblissement du dollar est inéluctable “et pour des années”.

 C’est un des seuls moyens de gommer, en partie, les conséquences de la crise et de rétablir les déséquilibres extérieurs du pays. Un dollar faible rééquilibre mécaniquement les comptes extérieurs en dopant les exportations et en appauvrissant les Américains qui peuvent moins acheter de biens importés. “Nous avons longtemps dépensé plus que nous produisions et cela ne peut durer éternellement”, expliquait le 18 mars à la télévision Paul Volcker, ancien président de la Fed. 

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