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L’Algérie échoue dans l’utilisation de la fiscalité pétrolière

L’Algérie échoue dans l’utilisation de la fiscalité pétrolière

Des experts algériens spécialisés en matière d’énergie ont déclaré que l’Algérie a échoué dans l’exploitation de la fiscalité pétrolière pendant la décennie précédente.

 

 Cette dernière a été destinée pour la réalisation de grandes infrastructures qui ne donneront pas de résultats positifs à l’économie du pays.

L’expert en énergie, Djerrad Djamel et son ami Khaled Boukhelifa, ancien responsable au ministère de           l’ Énergie et des Mines,  ont  affirmé que le financement des projets de construction des infrastructures à base de rentes pétrolières seulement sans s’intéresser à bâtir une économie alternative va paralyser l’économie du pays en cas de recul des cours de pétrole dans les jours à venir. Il a ajouté que l’Algérie ne possède pas de stratégie complémentaire  garantissant l’entretien et la durabilité de grandes infrastructures dont leur réalisation et leur entretien se basent uniquement  sur les revenus du pétrole et du gaz.

Djamel Djerrad a, en outre, expliqué qu’il convient au Gouvernement d’accorder davantage d’intérêts à une question primordiale à savoir le soutien de l’appareil productif et de créer plus de compétitivité entre les entreprises algériennes publiques et privées afin de garantir une croissance économique efficiente hors hydrocarbures. Cette démarche évitera au pays de se protéger d’éventuelles  crises extérieures qui seront  dues au recul des prix du pétrole sur le marché mondial, selon Djamel Djerrad.

Djerrad a mis l’accent, lors d’une conférence de presse consacrée à la fiscalité pétrolière organisée par Forum d’ « El Moudjahid », sur la nécessité de réorienter la fiscalité pétrolière vers les structures les plus rentables et durables à l’instar du secteur de Petites et moyennes entreprises (PME), la Recherche scientifique, la Création, la formation de compétences qualifiées, l’Agriculture, l’Industrie et les Technologies de l’information et de la communication (TIC). Ces secteurs, selon Djerrad, permettent de créer l’enrichissement et les emplois et de maîtriser la facture d’importation qui est de l’ordre de 40 milliards de dollars pour une troisième année consécutive qui est de nouveau  revue à la hausse.

L’expert Khaled Boukhelifa, de son côté, a dit que les politiques engagées dans la dépense d’importantes rentes financières accumulées grâce à la hausse des cours du pétrole ont fait que la bénédiction du l’or noir devienne une malédiction. Il a aussi mis l’accent sur la nécessité de dépenser cette rente de manière rationnelle et réorienter une grande partie de cette dernière à des secteurs productifs.

Selon Boukhelifa, la fiscalité pétrolière qui représente environ de 80% de la fiscalité du pays, constitue un danger réel si les prix du pétrole baissent ce qui signifie mathématiquement une baisse de la production locale.

Quant au sujet des profits exceptionnels, l’interlocuteur a affirmé que ce cette affaire  n’a pas de base juridique et que la société américaine Anadarko n’a qu’à respecter ce que stipule  les lois de la République Algérienne.        

 

 

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