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Le Hamas accepte un plan de paix sous condition

الشروق أونلاين
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Le Hamas accepte un plan de paix sous condition
Khaled Mechaal

Après plusieurs rencontres avec l'ancien président américain Jimmy Carter, le chef politique du mouvement islamiste, Khaled Mechaal, s'est dit prêt à accepter un état palestinien sur les frontières de 1967. Mais sans reconnaître Israël, ni appeler à un cessez-le-feu.

Le Hamas accepte l’établissement d’un Etat sur les territoires palestiniens occupés en 1967 par Israël mais ne reconnaîtra pas l’Etat juif, a déclaré lundi 21 avril le chef du bureau politique du mouvement islamiste, Khaled Mechaal.

Confirmant des propos tenus par l’ancien président américain Jimmy Carter, qui a eu deux entretiens à Damas ce week-end avec la direction en exil du Hamas, Mechaal a affirmé que son mouvement “respecterait la volonté nationale palestinienne, même si elle va à l’encontre de ses convictions”.

Rien de neuf, selon la Maison-Blanche et Israël
“Nous acceptons un Etat sur la ligne du 4 juin, avec Jérusalem pour capitale, une véritable souveraineté et le droit complet de retour pour les réfugiés, mais sans reconnaître Israël”, a déclaré Mechaal à des journalistes en faisant référence aux frontières d’avant la guerre de 1967.

Washington, qui refuse d’avoir affaire au Hamas et n’a pas soutenu la mission de Carter, a dit ne voir là aucune modification de la position du mouvement islamiste.

“Il faut examiner les propos publics et il nous faut aussi examiner les actes, et les actes parlent plus fort que les mots”, a commenté Dana Perino, porte-parole de la Maison blanche.

Un porte-parole du gouvernement israélien a eu une réaction similaire. “Israël est pris quotidiennement pour cible par des barrages de roquettes tirés du territoire sous contrôle du Hamas dans la bande de Gaza. Israël ne voit aucun changement dans les positions extrémistes du Hamas”, a déclaré David Baker, porte-parole du Premier ministre Ehud Barak.

Carter a déclaré dans un discours à Jérusalem avoir reçu du Hamas l’assurance qu’il se rallierait à un accord de paix négocié par le président palestinien Mahmoud Abbas à condition que les Palestiniens l’approuvent par référendum.

“Cela signifie que le Hamas n’entravera pas les efforts d’Abbas pour négocier un accord et que le Hamas acceptera un accord si les Palestiniens donnent leur approbation lors d’un vote libre”, a ajouté Jimmy Carter à Jérusalem.

“Transitoire”
Il a en revanche dit que Mechaal, qu’il a rencontré vendredi et samedi et auquel il a téléphoné lundi pour lui parler des objections américaines et israéliennes, avait rejeté son appel à un cessez-le-feu unilatéral avec Israël.

“J’ai fait de mon mieux à ce sujet”, a dit l’ancien président américain en reconnaissant n’avoir pas réussi à convaincre le Hamas de cesser de tirer des roquettes sur Israël.

Mechaal a déclaré à des journalistes à Damas qu’il avait refusé les appels de Carter à un cessez-le-feu unilatéral avec l’Etat juif, parce que, selon lui, de précédentes initiatives en ce sens n’avaient pas fait cesser les “agressions israéliennes.

Sami Abou Zouhri, dirigeant du Hamas à Gaza, a minimisé la portée de l’apparent assouplissement de son mouvement en soulignant que le Hamas considérerait tout futur Etat palestinien en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est comme “transitoire”, et il a réaffirmé qu’il n’était pas question de reconnaître Israël dans ses frontières d’avant 1967.

Il a aussi dit que les réfugiés palestiniens vivant en exil devraient également participer à tout référendum, une condition qui réduit considérablement les chances d’approbation dans la mesure où Israël s’oppose à leur retour dans l’actuel Etat juif.

S’exprimant plus tard devant des journalistes, Carter a déclaré que les dirigeants du Hamas qu’il a rencontrés “n’ont nullement parlé de caractère transitoire”.

Il a déploré l’exclusion de toutes discussions du Hamas, considéré comme un groupe terroriste par les Etats-Unis, Israël et l’Union européenne.

“Nous pensons que le problème n’est pas que j’ai rencontré le Hamas en Syrie”, a déclaré Carter dans un discours devant le Conseil israélien des Relations extérieures. “Le problème est qu’Israël et les Etats-Unis refusent de rencontrer ces gens”.

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