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Il ne tue pas le virus mais limite sa progression

Le traitement administré à Trump bientôt disponible en Europe?

Echoroukonline
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Le traitement administré à Trump bientôt disponible en Europe?
D.R

Le traitement qui a soigné le président américain sortant Donald Trump – testé positif au Coronavirus en pleine campagne électorale pour la présidentielle du 3 novembre dernier- sera bientôt disponible sur le vieux continent.

Un “cocktail d’anticorps” a été administré en urgence 45e président américain qui a attrapé le covid-19.

Il s’agit d’un traitement ultra expérimental élaboré par la firme américaine Regeneron. Sur les réseaux sociaux et devant les caméras, Donald Trump ne tarit pas d’éloges sur ce traitement – encore mystérieux à l’époque.

Le dirigeant américain est guéri en effet du Covid quelques jours après avoir pris ce traitement dont on ne sait pas encore grand chose.

Face à l’ampleur de la pandémie qui a fait plus de 300.000 morts aux États-Unis, l’Agence américaine des médicaments (FDA en anglais) reconnaît l’efficacité de ce traitement et accorde, fin novembre, son autorisation à ce cocktail d’anticorps de synthèse dans le pays meurtri par la pandémie.

Comment fonctionne ce traitement?

Ce traitement ne tue pas le virus mais limite sa progression via des anticorps, qui permettent à l’organisme de se défendre. Dans le cas du médicament octroyé à Donald Trump, il s’agissait d’une combinaison de deux anticorps monoclonaux, qui se fixent sur une partie spécifique du virus et l’empêchent d’infecter de nouvelles cellules.

Un traitement début 2021 en Europe

Si les États-Unis ont donné leur feu vert pour ce traitement, qu’en est-il en Europe? Cette semaine, le président du Conseil scientifique français, Jean-Français Delfraissy a déclaré qu'”un nouveau médicament à base d’anticorps monoclonaux pourrait aussi être validé” au mois de février 2021.

«Ce principe consiste à “isoler les anticorps des patients qui ont eu le Covid” afin “de les reproduire en grande quantité en labo et de les injecter à titre préventif», a expliqué ce professeurs. Les anticorps peuvent être d’origine humaine – extraits des personnes qui ont guéri – ou bien issus d’une approche chimique – c’est ce qui a été utilisé dans le traitement de Donald Trump.

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