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Les Iraniens aux urnes pour le second tour des législatives

Les Iraniens aux urnes pour le second tour des législatives
président iranien

Plus d'un mois après le premier tour, 21 millions d'électeurs iraniens étaient appelés aux urnes vendredi pour le second tour des élections législatives alors que 82 sièges restaient à pourvoir au Majlis (Parlement), dont 11 pour la capitale, Téhéran.Les conservateurs, qui ont remporté 132 des 290 sièges en jeu au premier tour, devraient disposer d’une confortable majorité au Parlement à l’issue du vote. Fidèles aux principes de la Révolution islamique de 1979, ils apparaissent toutefois divisés entre partisans et adversaires du président ultraconservateur Mahmoud Ahmadinejad.Les pro-Ahmadinejad ont remporté 90 sièges sur les 132 obtenus par les conservateurs au premier tour, le 14 mars. Les réformateurs ont gagné 31 sièges et les candidats indépendants 39.Parmi les 164 candidats en lice au second tour, 68 sont conservateurs et généralement favorables au président Ahmadinejad, 41 sont réformateurs et 54 indépendants.La télévision officielle iranienne a retransmis en direct des images montrant le guide suprême de la Révolution, l’ayatollah Ali Khamenei, et Mahmoud Ahmadinejad en train d’accomplir leur devoir électoral. Les deux dirigeants ont appelés les Iraniens à aller voter en masse.Au premier tour, le taux de participation avait atteint environ 60% alors que 44 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes, soit beaucoup plus que vendredi. L’abstention est habituellement plus importante pour un second tour. Dans les dernières minutes de la campagne, les conservateurs ont envoyé des SMS exhortant les “croyants” à voter pour leurs candidats.Les réformateurs, favorables à une amélioration des relations avec l’Occident, estiment que ces élections ne sont ni justes ni équitables car les autorités ont empêché la plupart de leurs candidats de se présenter.Avant le premier tour, le Conseil des gardiens a en effet disqualifié 1.700 d’entre eux, en leur reprochant de ne pas être suffisamment fidèles à l’islam et à la révolution de 1979. Du coup, les réformateurs, partisans d’une réduction du pouvoir des religieux et d’une plus grande tolérance sociale, n’ont pu se présenter que pour environ la moitié des sièges à pourvoir.

Alors que l’inflation atteint 17,8% sur un an, la situation économique a été un des grands thèmes de la campagne. Les candidats toutes tendances confondues ont promis de favoriser la mise en œuvre de politiques permettant de réduire la hausse des prix.

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