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L’opposition syrienne demande la “médiation” de l’Algérie

L’opposition syrienne demande la “médiation” de l’Algérie
Reuters
Nasr Al-Hariri (opposition syrienne)

L’opposition syrienne a demandé aux autorités algériennes de jouer le médiateur dans la crise l’opposant au président Bachar Al-Assad.

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a reçu en effet la semaine dernière une délégation de l’opposition syrienne conduite par Nasr Al-Hariri, chef de la délégation du Haut comité des négociations (HCN).

Une première rencontre entre un officiel algérien et l’opposition syrienne depuis le déclenchement de la crise qui remonte à 2011. Elle intervient à la demande de l’Algérie, a-t-on appris de sources bien informées.

L’occasion pour les deux parties d’aborder la crise syrienne qui fait des centaines de milliers de morts et des millions de déplacés.

“La délégation de l’opposition a affirmé à la partie algérienne que la solution ne sera que syro-syrienne et que l’action militaire ne sera pas une solution”, selon la même source.

Par ailleurs, elle a indiqué que la révolution syrienne était pacifique tout au début avant de “plonger dans la violence à cause du régime qui a ouvert grande la porte aux extrémistes de tous les coins du monde”. “L’opposition n’avait pris les armes qu’en représailles à la violence exercée sur elle et sur le peuple syrien”, a-t-elle précisé.

A ce propos, notre source a ajouté que la délégation présidée par Nasr Al-Hariri avait montré “des documents attestant les crimes commis par le régime de Bachar Al-Assad et du nettoyage ethnique contre les milices chiites”.

Quant à l’avenir de Bachar Al-Assad, notre interlocuteur a souligné que “l’opposition  prône la solution politique et que le régime a perpétré des crimes contre le peuple syrien et qu’il ne pourra pas être partenaire à l’avenir, du moins les symboles du régime”.

Ainsi, elle a proposé à l’Algérie de jouer le médiateur, dont cette dernière aurait répondu, selon toujours la même source, qu’elle fera tout au sein de la Ligue arabe pour prendre des positions en faveur du peuple syrien, tout en condamnant à la fois la violence contre le peuple syrien et les interventions étrangères qui ont fait obstacle à toute solution politique.

Cette rencontre renseigne visiblement d’un revirement de la position algérienne vis-à-vis de l’opposition syrienne, surtout si l’on sait que l’Algérie est l’un des rares pays qui n’ont pas rompu leurs relations avec le régime de Bachar Al-Assad.

Outre le maintien de l’ambassadeur syrien en Algérie et du sien à Damas, la diplomatie algérienne s’est, rappelons-le,  farouchement opposée à l’exclusion de la Syrie de la Ligue arabe.

Traduit par: Moussa. K.

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