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Nadir Belhadj : « On peut battre n’importe quelle équipe »

الشروق أونلاين
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Nadir Belhadj : « On peut battre n’importe quelle équipe »

Le défenseur international, Nadir Belhadj, a déclaré que la qualification des verts au prochain tour de la CAN est méritée, indiquant que le bon visage qu’ils ont montré lors de cette compétition prouve que la sélection a mérité amplement sa qualification au mondial qui aura lieu en Afrique du sud.

  • Belhadj a révélé aussi que les fennecs ne s’étaient pas arrangés avec les angolais au détriment des Maliens, comme le pensent quelques parties.
  • Vous êtes qualifiés aux quarts de finales malgré votre début timide. Qu’en pensez-vous ?
  • Effectivement, la première défaite devant le Malawi nous a fait beaucoup de mal, mais on ne pensait pas perdre avec un tel score (3/0). De toutes les façons, toutes les conditions étaient contre nous, à commencer par la qualité du terrain jusqu’à la température, qui était insupportable ainsi que le taux d’humidité qui était très élevé, et tout cela nous a empêché de bouger sur le terrain. Mais, on a su grader notre sans froid, on a rassemblé tous nos efforts et on a battu le Mali, pour enchaîner ensuite avec un match nul devant l’Angola, et là nous sommes au quart de finale.
  • Mais dés que vous avez su que le Mali avait battu le Malawi (2/0), vous avez abordé la seconde période avec toute quiétude, idem pour l’Angola, parce que ce score de parité arrange les deux équipes. N’est ce pas ?
  • Avant le début de la rencontre, on ne voulait que la victoire pour assurer une qualification directe au tour prochain. Tout le monde a vu la différence entre les deux mi-temps. Durant les 45 premières minutes, on a bien joué et chaque équipe avait essayé de marquer, mais sur notre chemin vers les vestiaires, on a été informé que le Mali avait battu le Malawi par deux buts à zéro, et cela nous a fait du bien parce que le score de parité avec l’Angola nous qualifierait, idem pour notre adversaire. C’est pour cela que nous avons essayé de gérer les 45 minutes de la seconde période, et ne pas trop s’aventurer pour éviter d’encaisser un but, mais tout en essayant de surprendre la défense adverse par des contre-attaques.
  • Le grand public a fustigé les deux sélections, parce que les 20 dernières minutes de la rencontre, tout le monde a vu que vous vouliez terminer le match par un score de parité. Un commentaire ?
  • C’est vrai que durant les dernières minutes, on ne voulait pas prendre de risque, surtout que le résultat de la première rencontre n’a pas changé. En ce qui nous concerne, nous procédons par des passes courtes pour perdre le temps, quant aux Angolais, ils ont fait de même. Je comprends le public algérien, qui voulait qu’on se donne à fond et occuper la 1ere place du groupe, idem pour le public angolais avec son équipe. Mais, si on a procédé à cela c’est dans l’intérêt des deux équipes. Personne ne voulait encourir un risque inutile, pour ensuite encaisser un but, qui pourrait brouiller toutes les cartes. Et si des parties pensent que nous avons fait un arrangement avec l’Angola, alors elle s se trompent lourdement, parce que toutes les équipes qui auraient été à notre place auraient fait la même chose.
  • Le staff technique a déclaré que l’état du terrain du stade 11 novembre vous a toujours handicapé pour imposer votre jeu. Est-ce vrai ?
  • C’est vrai que même si le stade de Luanda est nouveau, et que c’est l’un des meilleurs stades que j’ai vu en Afrique ou en Europe. Mais, le seul problème c’est l’état du terrain, je pense que les autorités angolaises avaient mis tous les moyens pour installer une pelouse de meilleure qualité, mais le climat a eu un impact sur la pelouse. Même si nous n’étions pas à l’aise sur le terrain, mais nous ne pouvons pas demander aux angolais plus que ça, bien au contraire, nous les remercions beaucoup pour tout ce qu’ils ont apporté au football africain.
  • Apres cette qualification au prochain tour, vous semblez libérés moralement et tout le monde attend de vous une meilleure prestation. Alors, êtes-vous capables d’atteindre le dernier carré ?
  • Actuellement, on se sent bien, et notre moral est beau fixe. Nous pouvons arrêter n’importe quelle sélection. Nous avons dépassé la première étape à travers notre victoire face au Mali, qui était l’un des favoris de cette CAN, mais nous l’avons battu et nous avons prouvé à tout le monde qu’on est une grande équipe, et ce n’est pas par hasard qu’on s’est qualifié au mondial.
  • Qu’en est-il de l’offre que vous avez reçue du club « Benfica » ?
  • Il n’y a rien d’officiel du côté du club « Benfica ». Je sais qu’il y a une offre Portugaise, le Benfica est un grand club, qui ne se refuse pas, c’est un honneur de jouer pour ce club.
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