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Obama et l’équation Israël-Palestine

الشروق أونلاين
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Obama et l’équation Israël-Palestine

Barack Obama prend les commandes de la première puissance mondiale. Le nouveau président américain aura sur la table le dossier délicat du Proche-Orient avec en prime, la dernière attaque d’Israël contre le territoire palestinien de Gaza. Obama a certes eu un discours nouveau sur la question palestinienne mais il n’est pas sûr qu’il rompe avec la politique de l’ancienne administration.

  • En dépit du cessez-le-feu à Gaza, la situation demeure précaire, voire explosive et le président Obama en hérite. Israël a semble-t-il choisi de faire taire les armes à la veille de l’investiture d’Obama à la Maison-Blanche pour ne pas jouer au trouble fête.
  • Le nouveau président est apparu comme un fidèle allié d’Israël tout au long de sa campagne électorale. De passage en juillet dans la ville israélienne de Sderot, cible des tirs de roquettes palestiniennes, le candidat à la Maison Blanche avait pris partie pour Israël face au Hamas. “Si quelqu’un tirait des roquettes sur ma maison où mes deux filles dorment chaque soir, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour faire cesser cela”, avait-il déclaré. Il est allé plus loin lorsque, s’exprimant le 4 juin 2008 devant l’AIPAC, lobby pro-israélien, il a mis de côté la revendication des palestiniens en décrétant que Jérusalem devait rester la capitale indivisible d’Israël. La nouvelle administration américaine maintiendra sa relation spéciale avec Israël, et  Barack Obama qui a gardé le silence tout au long de l’attaque israélienne meurtrière contre Gaza, ne peut plus s’offrir ce luxe en étant président. C’est un premier test pour lui.
  • Comme ses prédécesseurs, Obama reconnait la nécessité de la création d’un état palestinien et après son élection, il avait souligné que le processus de paix au Proche-Orient serait l’un des dossiers prioritaires de sa secrétaire d’Etat Hillary Clinton. Le nouveau président innove cependant en termes de discours en n’écartant pas l’éventualité du dialogue avec le Hamas. C’est quelque part une victoire politique pour ce mouvement palestinien à qui Tel-Aviv refuse d’accorder le statut d’interlocuteur.
  • Un pas en avant, mais il ne faut pas se faire trop d’illusions: Obama aura autour de lui une équipe clintonienne qui n’est pas pour apporter le salut aux palestiniens, même si elle a affiché son intention de revenir vers le multilatéralisme. De plus le nouveau président doit compter avec le lobby juif, très fort aux États-Unis.
  • Obama agira-t-il immédiatement ou attendra-t-il les résultats des élections législatives israéliennes du 10 février? Ces élections pourraient donner le pouvoir à Benjamin Netanyahu, ce qui compliquera la mission pour le président américain. Avec l’opposition du  chef du parti de droite Likoud à la création d’un Etat palestinien disposant des attributs réels de la souveraineté, Obama serait amené à gérer une crise des relations israélo-américaines plutôt qu’une paix au Moyen-Orient, selon des observateurs.

    Le désormais président américain suscite en tout cas de grands espoirs de changement en matière de politique étrangère américaine et son attitude face à l’épisode Gaza pourrait confirmer ou infirmer ce soutien.

  • Il n’y a pour l’instant pas de prise de position claire.
  • L’équipe d’Obama n’a pas révélé son option sur le dossier, du Proche-Orient. Le nouveau président se fixera-t-il lui aussi un délai pour voir l’aboutissement du processus de paix israélo-palestinien. Obama n’est certes pas Bush mais il n’est pas exclu qu’il l’imite. Waite and see.

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