Un temple japonais victime de dégradations

Le temple bouddhiste japonais de Zenkoji, qui a refusé d'accueillir la flamme olympique le 26 avril prochain, a subi des dégradations.Les moines avaient été saisis de nombreuses plaintes et ont annoncé, lors d’une conférence de presse le 18 avril, qu’ils avaient décidé d’exprimer leur solidarité à l’égard des bouddhistes du Tibet victimes de la répression chinoise.
Des cercles et des lignes ont été dessinés, à la peinture blanche, un mètre au-dessus du sol, à six endroits différents du temple de Zenkoji.
« Nous sommes en colère contre les dégâts infligés à notre temple », déplore l’un de ses hauts responsables, Shinsho Wakaomi. Celui-ci avait annoncé il y a deux jours que le temple refusait d’accueillir le coup d’envoi de l’étape japonaise du relais de la flamme des jeux de Pékin. Il avait invoqué la répression des chefs religieux au Tibet.
La police de Nagano cherche à établir s’il y a un rapport entre cet acte de vandalisme contre le temple de Zenkoji et sa décision de refuser d’accueillir la flamme des jeux de Pékin.
La ville endettée pour plusieurs générations
A Nagano, ville olympique, la décision du temple a été mal accueillie par d’anciens responsables du comité d’organisation des Jeux d’hiver de 1998.
Le temple avait alors donné le départ de la cérémonie d’inauguration de ces Jeux d’hiver qui ont endetté la ville pour plusieurs générations.
Ces anciens promoteurs des jeux cherchent aujourd’hui à attirer des touristes chinois dans la région de Nagano. Et ils veulent éviter toute manifestation contre le relais de la flamme des jeux de Pékin.