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Yémen : Saleh s’accroche tant bien que mal à son fauteuil

Yémen : Saleh s’accroche tant bien que mal à son fauteuil

L'AFP a rapporté que le chef de l'État yéménite, dans une longue interview à la télévision Al-Arabiya, diffusée dans la nuit de samedi à dimanche, a déployé tout son talent pour convaincre qu'il restait l'homme de la situation…

  • Ainsi, et à propos de l’opposition qui réclame son départ immédiat,  Saleh a répondu ainsi : “Nous leur disons: Venez, discutons ensemble d’une solution à feu doux consistant à transférer le pouvoir pacifiquement. Nous ne nous agrippons pas au pouvoir mais on ne peut pas le donner à n’importe qui. »

    Par conséquent,  Saleh n’est pas allé du dos de la cuillère pour critiquer l’opposition, en affirmant sans hésitation que si l’opposition était capable de mobiliser 20.000 manifestants, il pouvait en faire descendre deux millions dans la rue.

    Pis encore, le Président yéménite a accusé les islamistes de “surfer sur le mouvement des jeunes” qui agite les pays arabes et a affirmé que son pays était “une bombe à retardement” qui risquait de basculer dans une situation “à la somalienne” si les opposants persistaient à exiger son départ.

    Saleh s’est montré sceptique sur la capacité des opposants à gérer le pays. “Je les mets au défi (…) de trouver des solutions aux problèmes du Yémen, même si le président part dans deux heures”.

    “On était deux pays il y a 22 ans”, le Yémen “sera partagé en trois ou quatre entités (…) et ils (les opposants) ne pourront contrôler que Sanaa et quelques provinces”, a averti le chef de l’État.

     Saleh est confronté depuis fin janvier à un mouvement de contestation populaire réclamant son départ et qui s’est accentué après la mort le 18 mars de 52 manifestants sous des tirs attribués à ses partisans. Il a perdu le soutien d’une partie de l’armée, de puissantes tribus et  d’importants dignitaires religieux.

    Selon des sources politiques, des contacts pour organiser une sortie de  Saleh ont échoué. L’une des formules envisagées consistait en un transfert du pouvoir à un Conseil présidentiel de cinq membres, dont un général de premier plan qui s’est rallié à la contestation, Ali Mohsen al-Ahmar.

    Dans une nouvelle attaque attribuée aux réseau extrémistes, six militaires ont été tués dimanche dans la province de Marib, à l’est de Sanaa, selon des sources militaires et tribales.

    De violents accrochages ont opposé dimanche l’armée à des islamistes armés  qui ont pris le contrôle d’un poste de police dans la province d’Abyane (sud), un bastion d’Al-Qaïda, faisant un mort et un blessé grave.

    Dans la même province, des membres présumés d’Al-Qaïda, ont pillé une usine de munitions, emportant de nombreuses caisses d’armes

     

     

     

     

     

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