L’ouverture, vendredi, à la coupole d’Alger, des travaux du 9eme congrès du FLN ou plus de 3500 délégués ont pris part, était l’occasion pour le secrétaire général du parti, M. Abdelaziz Belkhadem de survoler certaines questions d’actualités. Dans ce patchwork plusieurs thèmes ont été visités, sans trop s’y attarder. C’est d’ailleurs le cas de certains sujets ayant marqué, ces temps ci, la scène politique. Ils ont été presque occultés si ce n’est une brève allusion qui leur a été faite chemin faisant. Il en est ainsi des derniers scandales financiers qui ont entaché l’image de marque des institutions étatiques éclaboussées par des affaires de corruption atteignant les cimes du gouvernement dont fait partie le FLN qui en compte plusieurs ministres. Abdelaziz Belkhadem résume le phénomène de la corruption en Algérie. Le secrétaire général du FLN a estimé, en évoquant ce sujet de la “corruption et l’exploitation du pouvoir à des fins personnels” de ” (…) pas difficile d’endiguer ce fléau et ce, grâce à la conjugaison des efforts de tous”. Belkhadem a, à peine, surfé sur ce thème qu’il a considéré comme “endiguable” réduisant ce fléau à un simple et singulier fait qu’il a estimé, presque allégrement, qu’il peut vite et facilement être éradiqué. Comme si ce système parallèle qu’est la corruption qui a gangrené tous les niveaux datait d’hier et qu’une solution miracle serait à portée de main. Un discours qui ne reflète aucunement la position du vieux parti qui, bien que majoritaire, ne se soit jamais prononcé sur la question pour condamner les affaires de corruption étalées par la presse et confirmées par la justice.