Déboires des Hadjis Algériens

Durant la journée et la nuit d’hier, les pèlerins algériens ont vécu des moments de détresse à Mina, l’une des plus importantes haltes que comprend le rituel du Hadj.Femmes et hommes n’ont eu pour seul gîte, que les trottoirs et rues, parfois près de dépôts d’ordures.

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• C’est pour protester contre les conditions d’hébergement pour le moins désastreuses que les hadjis ont fini par s’en prendre aux accompagnateurs et autres organisateurs. Des hadjis excités par la colère ont commencé à s’agiter, protester avant que cela ne culmine dans des    échauffourées.
  L’incompréhension a également donné lieu à de vives altercations et empoignades entres hadjis algériens eux-mêmes.
• Par ailleurs, l’impossibilité de trancher sur le sujet des tentes de Mina a nécessité l’intervention des services de sécurité saoudienne qui devaient se charger de mettre un terme à l’anarchie générale qui régnait après que la confrontation ait pris des proportions importantes.
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• Blessés dans leur amour propre car forcés d’investir les rues pour passer la nuit, ils ne pouvaient plus contenir leur rage face à ces conditions qu’on leur imposait.
• En effet, les hadjis se sont contentés de quelques cartons de fortune et des trottoirs des rues de MINA, les responsables du Hadj avaient pourtant promis mais n’avaient pas réussi à régler les problèmes d’hébergement. Les observateurs craignent que des maladies ne se propagent au sein des groupes qui ont eu à trouver refuge en des endroits peu salubres.
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• De leur retour, en ce deuxième jour de Tashriq, du carré où se déroule la lapidation de Satan comme le veut ce rituel difficile, ils ont eu la triste surprise d’apprendre q’ils n’avaient pas de gîte disponible.
• Les agences saoudiennes qui ont pour mission de garantir l’hébergement en contrepartie d’un montant couvrant ce service, auraient reçu les sommes d’argent en question sans toutefois respecter les contrats qui les lient notamment avec les organismes algériens.
• Au lieu de tentes pouvant contenir 3000 pèlerins, ils ont mis à disposition des tentes d’une capacité de 1000 pèlerins.
• Devant l’impasse, la plupart des hadjis s’empressèrent de quitter Mina pour rejoindre leurs hôtels de la Mecque.
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