Djerad: «Nous ne sommes pas un gouvernement qui fait de fausses promesses» 

Le Premier ministre Abdelaziz Djerad a déclaré, jeudi, que l’équipe qu’il dirige «s’engage à faire montre de franchise et de vérité, loin de toute fourberie et fausses promesses».

C’est ce qu’a répondu le chef de l’Exécutif aux questions des députés à la fin du débat autour du plan d’action du gouvernement. Ce dernier a été adopté à la majorité bien que certains intervenants ont soulevé l’absence de délai de réalisation et d’exécution des engagements pris par le gouvernement Djerad.

«Le plan d’action du gouvernement que j’ai présenté devant les députés n’est pas un plan de développement mais plutôt une vision globale de notre pays et un pacte d’une Algérie nouvelle », a expliqué le Premier ministre, précisant par là même que  «construire l’Algérie nouvelle, relever les défis et régler les crises que connait le pays ne sauraient intervenir du jour au lendemain».

A propos des sources de financement de son programme, Djerad a indiqué que le gouvernement était déterminé de les diversifier à travers notamment la lutte contre l’évasion et la fraude fiscales et le soutien au développement de la finance islamique.

S’agissant du recouvrement des fonds détournés, le chef de l’Exécutif a indiqué que «la Convention des Nations unies contre la corruption, ratifiée par l’Algérie, était l’instrument le plus approprié pour fonder l’action de l’Etat dans le recouvrement des avoirs issus des crimes de corruption».

Par ailleurs, il a expliqué que des expériences internationales ont démontré que trois conditions nécessaires doivent être réunies pour le lancement de ce processus à savoir «prouver et localiser les biens et avoirs provenant de la corruption», «fournir le jugement définitif» et «l’existence d’accords d’entraide judiciaire comme support pour l’accélération de ce processus».

Abderrezak. B. / Traduit par: Moussa. K.