Imposantes marches dans les 48 wilayas

Des millions d’Algériens sont sortis dans la rue pour le 7e vendredi consécutif, -le premier vendredi après la démission de Bouteflika-, pour réclamer un changement radical.
En effet, outre leur exigence au départ de tout ce système instauré depuis vingt ans, c’est-à-dire après l’arrivée de Bouteflika au pouvoir, ils insistent sur le départ des trois “B”, en l’occurrence Abdelkader Bensalah, Tayeb Belaïz et Noureddine Bedoui. “Bensalah dégage”, “Bedoui dégage”, “Belaïz dégage”, “Bouchareb dégage”, “Système dégage,”peut-on lire dans de nombreuses pancartes brandies par les manifestants.
D’autres ont appelé à ce que le peuple qui a fasciné et continue de susciter l’administration du monde entier à rester unis et à continuer les manifs jusqu’à la satisfaction de tous les revendications, entre autres : “Instauration d’un Etat de droit”, “La justice sociale”, “Liberté de la presse et de la justice”.
“Restons unis contre nos ennemis”, “Restons unis, ce n’est pas fini”, peut-on lire dans d’autres pancartes qui insistent à ce que le peuple doit resté mobilisé.
“57 ans barakat 1962-2019”, “Oui à l’application des articles 7 et 8”, ont scandé d’autres manifestants qui aspirent à bâtir une Algérie meilleure, forte de ses institutions et dans les libertés et les droits soient garantis.
“Magistrats de la République, l’avenir de l’Algérie c’est votre responsabilité”, peut-on lire dans une large banderole attachée à une façade d’un immeuble.
“On croira en votre Constitution lorsque vous croirez en notre Révolution”, a insisté des manifestants qui disent que la Constitution a été concoctée sur mesure par Bouteflika qui s’est accaparé tous les pouvoirs.
“Soyons vigilants, les loups sont en embuscade. Notre Révolution ne doit en aucun cas être détournée, encore moins nous échapper. Place aux Jeunes”, a tenu un autre à transmettre un message, insistant à ce que “le hirak” aboutisse aux résultats escomptés, à savoir la satisfaction des revendications du peuple qui est sorti dans les quatre coins du pays.
“Ceux qui ont fait du mal au peuple paieront un jour ou l’autre”. En effet, de nombreux citoyens souhaitent que l’on demande des comptes à ceux qui ont dilapidé les deniers publics et à ceux qui sont impliqués dans des affaires de corruption.