Le ramadan, l’aïd et les jeunes en France
Des fidèles qui se sont empressés à l’ouverture des portes du Parc dès 5 heures 30 du matin où un accueil a été organisé et la prière s’est pratiquée dans la plus grande discipline essentielle à son bon déroulement où l’engagement spirituel est de tout premier ordre .C’est aussi sans compter tous les autre lieux de culte de tous les grands quartiers de Marseille dont la mosquée de la Cape lette et celle des quartiers Nord qui ont aussi accueillis leurs fidèles aujourd’hui.
- Les musulmans de France ont rompu le jeûne et fêté l’Aîd el fitr le vendredi. A Marseille, c’est au Parc Chanot que le conseil des Imams a organisé la grande prière collective de l’Aîd et qui sera suivie des vœux et de trois jours de réjouissances familiales et amicales pour des milliers de fidèles venus de tous les coins de la région qui compte pas moins de six départements limitrophes. Des fidèles qui se sont empressés à l’ouverture des portes du Parc dès 5 heures 30 du matin où un accueil a été organisé et la prière s’est pratiquée dans la plus grande discipline essentielle à son bon déroulement où l’engagement spirituel est de tout premier ordre .C’est aussi sans compter tous les autre lieux de culte de tous les grands quartiers de Marseille dont la mosquée de la Cape lette et celle des quartiers Nord qui ont aussi accueillis leurs fidèles aujourd’hui. Le premier constat qu’on peut faire de ce grand rassemblement, c’est la perception du nombre croissant d’année en année de fidèles et ils sont toujours plus nombreux à pratiquer : 70% en 2OO9 nous disent les dernières statistiques officielles de l’IFOP contre 50% en 1989 .Cette progression s’explique particulièrement par la participation grandissante des jeunes (garçons et filles bien entendu), étudiants, lycéens et collégiens. Preuve en est que durant ce mois de carême les cantines et les restaurants universitaires on été pratiquement désertés.
- Selon Malek Chebel l’anthropologue de l’islam : « ces jeunes privilégient en effet cette pratique« ostentatoire, du moins visible, de leur culte ». Il y a en effet un phénomène grégaire chez les garçons qui se sentent obligés de pratiquer le ramadhan particulièrement en groupe et c’est « l’effet de groupe » ou le collectif qui semble t-il entraine facilement à la pratique de ce rite à la frontière de l’ascèse et de la fête. Ce qui permet finalement de recréer « une communauté » de destin. En plus les jeunes d’aujourd’hui sont totalement dans la liberté et n’ont pas de société derrière eux. Cette pratique concerne également les filles : voilées ou pas qui sont de plus en plus nombreuses, pratique plus suivie que le mythe de vie d’une jeune active par exemple. Le ramadhan s’instaure donc chez la majorité des jeunes comme un bon compromis qui leur permet une pratique plus libre de l’islam. L’observance du jeûne se révèle aussi importante chez les convertis avec cependant une pratique assez rigoureuse sinon rigoriste .Et comme l’ souligné Malek Chebel « c’est une pratique hors champ où la tentation est grande et partout présente et c’est ce qui fait toute l’admiration. »