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Libye : les rebelles bombardés à Ajdabiya, au moins trois morts

Libye : les rebelles bombardés à Ajdabiya, au moins trois morts

Des centaines de civils et insurgés sont arrivés, mardi après-midi, à Benghazi (est de la Libye), fuyant Ajdabiya. Les forces fidèles à Mouammar Kadhafi, lancées à l'assaut de la localité stratégique d'Ajdabiya, ont coupé mardi la route principale la reliant à Benghazi, bastion des rebelles dans l'est de la Libye, ont annoncé des insurgés…

Des civils et des rebelles formaient avec leurs véhicules de longues files d’attente devant les pompes d’essence  avant de tenter de prendre la route vers Tobrouk, à l’est d’Ajdabiya. D’autres insurgés érigeaient des barricades dans les rues de la ville. Les forces gouvernementales ont mené mardi un raid aérien et lancé l’artillerie lourde contre Ajdabiya, ville de l’Est libyen contrôlée par l’insurrection, faisant au moins trois morts et une quinzaine de blessés, selon des médecins. En outre, dans la nuit de lundi à mardi, l’hôpital avait déjà reçu deux morts et un homme ayant eu une main arrachée. Depuis la fin de la matinée, de nombreux tirs de batteries antiaériennes résonnaient à l’ouest de la ville, nœud de communication stratégique à 160 km au sud du siège de l’opposition à Benghazi et désormais en première ligne des combats entre forces gouvernementales et insurrection. En début d’après-midi, les rebelles revenant du front ont déclaré avoir essuyé de violents bombardements, tandis que le bruit des tirs de roquettes s’amplifiait dans le centre-ville. Au moins un insurgé, un homme de 31 ans, a été tué quand les éclats d’une bombe larguée par un avion de chasse ont perforé l’arrière de la voiture où il se trouvait. Quelques heures plus tard, l’hôpital a reçu deux morts et trois blessés dans un état critique, ont précisé des médecins.

Entre les deux, une douzaine de blessés, dont un garçon d’une dizaine d’années, ont été amenés à l’hôpital. Les médecins ont précisé que la plupart d’entre eux avaient été victimes de bombardements. Selon des habitants, des combats sporadiques se poursuivaient à Brega, site pétrolier à 80 km à l’ouest repris dimanche par les forces gouvernementales, mais le poste de contrôle de la ligne de front proprement dite était désormais à moins d’une dizaine de kilomètres à l’ouest d’Ajdabiya. « Nous voulons une zone d’exclusion aérienne et des frappes chirurgicales. Personne en Libye ne dira rien contre ça. Nous voulons que l’Otan frappe les bases de Kadhafi », a déclaré le docteur Souleïman al-Abeïdi, venu de l’hôpital d’Al-Baïda, dans le nord-est du pays, pour aider l’insurrection. « Nous sommes des civils. Que pouvons-nous faire contre des armes lourdes? Contre des chars, des roquettes Grad et des navires de guerre? », a déclaré ce médecin de 43 ans. « Donnez-nous des chars, donnez-nous des avions, et nous ferons la besogne nous-mêmes ». « A moins que l’Otan n’intervienne, il va tous nous massacrer », a-t-il insisté. Les Occidentaux et les Russes, réunis au sein du G8, ont pris acte mardi à Paris de leurs divisions face la contre-offensive du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi sur le terrain, et écarté l’option militaire défendue en vain par la France et le Royaume-Uni.

 

 

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