L’Iran surveille ses arrières !
Des Organisations Non Gouvernementales dénoncent la fermeture des bureaux de l’association de la prix Nobel de la paix Shirin Ebadi à Téhéran. Elles jugent l’intervention de la police iranienne comme une agression contre toute la communauté internationale des défenseurs des droits de l'homme.
- Des ONG internationales réagissent à la fermeture dans la capitale iranienne du Centre des défenseurs des droits de l’homme (CDDH) dirigé par le Nobel de la paix Shirin Ebadi.
- L’ONG qui fait face depuis quelques mois à une forte pression des autorités iraniennes a été fermée dimanche par les forces de l’ordre, “sur décision de justice”, précise l’agence de presse iranienne Mehr, qui ajoute que le Cercle ne détient pas d’autorisation du ministère de l’Intérieur pour pouvoir exercer.
- Shirin Ebadi voit les choses différemment et compte porter plainte contre cette opération de police qui aurait fait suite au discours du secrétaire général de l’ONU le 18 décembre dernier devant l’Assemblée générale des Nations-Unies. Ce jour là, Ban Ki-moon avait dénoncé la situation des droits de l’homme en Iran en s’appuyant sur des rapports publiés par l’ONG d’Ebadi.
- Aujourd’hui, des ONG protestent contre le coup de force de la police iranienne. Human Rights Watch (HRW) et International Campaign for Human Rights in Iran jugent “illégale” cette démarche policière et expriment leur crainte d’une répression à une plus grande échelle en Iran. Pour ces organisations, la fermeture du Cercle constitue également une attaque mais contre toute la communauté internationale des défenseurs des droits de l’homme, et pas seulement contre Shirin Ebadi et ses collègues iraniens.