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Meriem Mehdi à Echourouk : « On m’a licenciée à cause du Hijab que je porte »

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Meriem Mehdi à Echourouk : « On m’a licenciée à cause du Hijab que je porte »

Des tâches grisâtres sur les lèvres et les yeux cernés avec un regard hagard, et c’est à peine si elle arrivait à parler et respirer, le corps tremblant à cause de la température qui était élevée, que la dame Meriem Mehdi a voulu parler de son affaire, qui, disait-elle, qu’elle n’avait aucun lien avec le « Gain » à l’intérieur de l’entreprise étrangère.

  • Elle, qui est titulaire de plusieurs diplômes, et jouissant d’une expérience assez conséquente, lui permettant de travailler dans n’importe quelle entreprise…Alors, est ce que son « Voile » y est pour grand-chose dans cette affaire ?
  • Meriem Mehdi, citoyenne algérienne, issue de la wilaya de Tizi-Ouzou, mariée et sans enfants, dont le mari a quitté notre monde depuis prés d’une année, âgée de 41 ans, ayant 20 ans d’expérience professionnelle dans de plus grandes entreprises nationales et étrangères.
  • Sollicitée par de grandes sociétés étrangères pour bénéficier de ses services et de son expérience et savoir faire en contrepartie d’une rémunération alléchante, la dame a atterrit dans une grande firme Britannique, appelée « British Gas », en signant un CDI (Contrat à Durée Indéterminée) avec un salaire attrayant. Ledit contrat stipule qu’elle prenne en charge le service des ressources humaines, des opérations et de recrutement, chose qu’elle a assurée parfaitement, tel que le démontrent les nombreuses attestations, pour gagner le respect de la direction de l’entreprise à travers les titres d’honneur, qui lui ont été attribués, en reconnaissance pour son sérieux et son travail.
  • Quelques temps après, Meriem a décidé de mettre le « Voile », et là elle se tut un moment dés lors qu’on lui lança des questions, en lui disant (Est-ce que le Voile a été la raison de votre licenciement ?), elle se tut longuement pour hocher sa tête. Quelques jours après avoir mis le Voile, l’entreprise citée en sus a décidé de licencier quelques travailleurs algériens en date du six décembre 2009, et madame Meriem Mehdi en faisait partie. Alors, est ce concevable qu’une entreprise de la trempe de « British Gas » décide de renvoyer un cadre qu’elle a déjà honorée, en lui décernant des diplômes pour la qualité de son travail ?
  • Meriem Mehdi…Le compte à rebours pour un mois de grève
  • Meriem consomme sa dernière semaine de grève, en tout un mois de grève, après qu’elle eut annoncé en date du dix décembre 2009 de recourir à une grève de la faim, une décision qui était prévisible à ce qu’elle a qualifié d’une affaire de « Nif » Comment peut-on renvoyer plus de 2000 employés algériens, sans que les autorités algériennes n’en réagissent ? Meriem a déclaré qu’avec les diplômes qu’elle possède ainsi que sa longue expérience dans les sociétés étrangères sont suffisants pour travailler dans n’importe quelle entreprise.
  • Madame Meriem ne cherche après une indemnisation autant qu’elle ne cherche à travers son affaire à faire bouger l’opinion publique vis-à-vis de la situation des centaines d’employés algériens, recrutés par les sociétés étrangères auprès de la société « Sonatrach » ainsi que d’autres entreprises publiques, par des contrats (CDD) pour ensuite les lâcher quand lui bon semble, tout simplement, parce que le marché des travailleurs en Algérie demeurent toujours de l’encre sur le papier.
  • Trois entreprises étrangères ont renvoyé 1500 travailleurs durant les mois de novembre et décembre
  • Yacine. Z, président de la branche syndicale des travailleurs algériens dans la société « Compass Group » a, dans une déclaration accordée à Echourouk, révélé que les sociétés étrangères opérant dans les secteurs du forage, pétrole et gaz dans le sud algérien, ont renvoyé durant la dernière période plus de 1500 employés algériens, dont 700 employés avaient fait l’objet d’un renvoi abusif et sans indemnisation, et ce malgré leur signature de contrats (de type CDI) au sein de la société étrangère « Western Gico », en plus du renvoi de 500 employés algériens de l’entreprise opérant dans le forage « Bischter », alors que la société « Compass Group » a renvoyé 200 employés algériens, des signataires de contrats de type « CDI » en font partie, alors que la société « British Gas », dans laquelle madame Meriem Mehdi travaillait en qualité de cadre, avait renvoyé plus de 200 autres employés.
  • Au vu de la détérioration de l’état de santé de madame Meriem Mehdi, qui fut transférée à deux reprises à la sale de réanimation dans les deux hôpitaux, à savoir Zemirli à El Harrach et Mustapha Pacha, les différentes branches syndicales de la société « British Gas » ont été informés de l’état de santé de madame Meriem Mehdi. Cette dernière, dont l’affaire a atterrit à la justice comme tant d’autres affaires, qui sont traités auprès du tribunal de Hassi Messaoud à Ouargla, la syndicaliste Ghizlane tout comme Yacine Zaid, président de la branche syndicale au sein de la société, ont affirmé que British Gas doit requérir l’anonymat sur l’affaire de Meriem, un « No Comment » puisé à partir du « Vide Juridique » sur la sanction contre tout renvoi abusif des sociétés étrangères contre les travailleurs algériens.
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