Pour la facilitation d’octroi de visa et la régularisation de la situation des Algériens nés avant 1962

Dans une lettre adressée au président français, Emmanuel Macron, le président de l’Union des Algériens établis en France, Mouafak Badoui a dit qu’il était nécessaire que le président Macron procède à la levée des contraintes liées aux procédures de visa, de faciliter la délivrance de visa aux Algériens après que des mesures plus rigoureuses étaient décidées ces derniers temps.

Il a également appelé Emmanuel Macron à améliorer davantage les relations entre les deux ; notamment après l’élection du président Abdelmadjid Tebboune dont il souhaite le voir rendre une visite à la communauté algérienne établie en France.

Contacté par nos soins, Mouafak Badoui a révélé que le contenu de sa lettre a porté essentiellement sur les relations bilatérales entre Alger et Paris, dont il émet le vœu qu’elles soient améliorées au mieux, affirmant qu’il a été insisté sur la nécessité de faciliter l’attribution de visa aux Algériens.

Notre interlocuteur n’a pas manqué, à ce propos, de rappeler que la communauté algérienne était la plus importante dans l’Hexagone et qu’il fallait leur faciliter l’obtention de ce document leur permettant de se rendre chez des proches qui ne peuvent revenir au pays.

Le président de l’Organisation a souhaité aussi que le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune puisse effectuer une visite en France et aller à la rencontre des ressortissants algériens -qui y sont installés- et écouter leurs préoccupation, soutenant qu’ils constituent une force non négligeable et que beaucoup d’entre eux sont en mesure de servir leur pays d’origine.

Pour lui, la visite de Tebboune dans l’Hexagone est plus que nécessaire dans la mesure où elle permet de consolider les relations entre les deux pays, notamment au volet culturel, social, éducatif et sportif, d’où il fallait, à ses yeux, diversifier les échanges entre Alger et Paris et ne pas les limiter seulement au volet commercial.

 Enfin, l’interlocuteur a rappelé la nécessité de régler la question des Algériens nés avant le 22 juillet 1962 de sorte de leur permettre d’acquérir la nationalité française.

Fadila Mokhtari / Traduit par: Moussa. K.