Une jeune femme proche de Zerhouni accusée de tentative de vol d’une bijouterie

Les services de sécurité ont arrêté la semaine dernière une jeune femme âgée de 19 ans, dénoncée par un propriétaire d’une bijouterie au quartier populaire dit « Trigou. » En effet, le propriétaire de cette bijouterie a déclaré que la jeune femme en question s’est introduite à l’intérieur du local munie d’une arme blanche afin de le subtiliser de tous les bijoux exposés dans la vitrine.

• Les investigations ont révélé que l’accusée est une proche d’une personnalité importante de l’Etat, en l’occurrence le vice premier ministre, Nouredine Yazid Zerhouni. Cette affaire a pris des proportions inattendues, après que la famille et les avocats de la jeune fille aient accusé des parties de ternir l’image de la famille de Zerhouni, à travers une plainte « complotée » basée sur des considérations personnelles.

  Quant à l’issue de cet incident, le procureur de la république a demandé de mettre l’accusée en détention provisoire pour tentative de vol avec arme blanche. Mais, lors de sa comparution au tribunal pénal d’Oran, l’accusée a renié catégoriquement d’avoir essayé de voler les bijoux en utilisant une arme. Elle a affirmé qu’elle a été agressée par le propriétaire de la bijouterie « et quand j’ai poussé des cris qui ont été entendus par tous les riverains, et aussi la famille du propriétaire de bijoux, puisque son local est collé à sa maison, il a voulu couvrir cette réaction en m’accusant d’avoir essayé de le voler. »

  Les témoins, venus au tribunal, ont raconté une autre histoire. Ces derniers ont déclaré que la femme en question leur a avoué qu’elle avait réellement essayé de voler les bijoux, pour satisfaire une bande qui l’avait menacée d’enlever sa sœur si jamais elle refusait de mettre à exécution le plan de vol. Si le procureur avait requis 3 années de prison ferme contre l’accusée, sa défense s’est basée dans son réquisitoire basé sur l’objectif de quelques parties à vouloir ternir l’image de cette famille connue, écartant au même temps la possibilité qu’une femme aussi aisée veuille subtiliser des bijoux.