45 mille litres et 10 précurseurs chimiques sont introduits annuellement en Algérie

La quantité de précurseurs chimiques introduits en Algérie au cours du premier semestre de l’année 2010 a atteint les 25 mille litres. Ces précurseurs chimiques destinés à la fabrication de produits licites ou illicites sont au nombre de 10 et sont utilisés par 40 importateurs ou producteurs, selon les chiffres obtenus par Echorouk auprès de sources douanières. La quantité introduite dans le pays en 2009 dépasse les 45 mille litres. Certains de ces précurseurs chimiques entrent dans la fabrication d’explosifs et de bombes dans les laboratoires secrets des terroristes. Ils entrent également dans la composition des drogues comme la cocaïne, les amphétamines et l’héroïne.

• Selon les informations en possession d’Echorouk, une importante quantité de ces produits passe aux mains de groupes criminels qui l’utilisent pour fabriquer des drogues de synthèse, comme l’héroïne, les amphétamines et la cocaïne, car contenant du LSD. D’autres produits prennent le chemin des fiefs terroristes et sont utilisés dans la fabrication d’explosifs et de bombes, en remplacement de la TNT que les terroristes ont de plus en plus de mal à obtenir.
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• Dans le même sillage, des sources douanières ont révélé que l’importation de ces précurseurs chimiques ne peut être interdite car ils sont utilisés légalement dans nombre de domaines y compris l’industrie pharmaceutique, la pétrochimie, le textile et l’agroalimentaire. Cependant, ces produits sont parfois détournés au profit de groupes terroristes qui l’utilisent pour fabriquer des explosifs et des drogues. Les mesures de contrôle, d’acheminement, de stockage et d’utilisation ont justement été renforcées à travers les dispositions de la nouvelle loi de finances complémentaire qui resserrent l’étau sur les importateurs et les utilisateurs des précurseurs chimiques.