Madani Mezrag n’a aucune relation avec «Texenna»

Le propriétaire de l’usine de l’eau minérale «Texenna» décide de sortir de son mutisme et démentir les informations selon lesquelles l’ex-émir de l’Armée islamique du salut (AIS), Madani Mezrag aurait des liens avec l’entreprise.

Le patron de cette usine a affirmé que tout ce qui se dit sur Madani Mezrag n’est qu’ «une rumeur qui ne repose sur rien», et que cette entreprise est un fruit d’investissement de sa famille. Abdelhakim Lakhlef, gérant de l’usine des eaux minérales «Texenna»  a révélé, samedi, que l’usine s’apprête à exécuter un plan d’extension d’envergure qui s’ajoute aux 50 milliards de centimes investis durant les 13 dernières années, et ce en dépit des entraves de l’administration.   Dans une déclaration à Echorouk, le gérant de « Texenna » s’est concentré sur l’engagement de l’entreprise de continuer à donner une valeur ajoutée à la qualité de son produit et son positionnement en tant qu’un modèle de l’économie algérienne.En effet, l’usine vise à s’investir après le parachèvement des travaux d’extension dans les boissons gazeuses et les jus, mais pas avant qu’une autorisation ne leur sera donnée par le premier responsable de la wilaya de Jijel.  Selon Lakhlef, l’entreprise exploite la source de Sidi Yakoub dans les hauteurs de Texenna et dispose de matériels modernes de haute qualité de fabrication italienne, comme elle emploie 71 travailleurs.En outre, selon lui, sa production est passée  de 2 500 bouteilles par heure lors de l’édification de l’usine en 2000 à 28 000 bouteilles/heure en 2013.D’après le gérant de Texenna, développer davantage son entreprise dépend des encouragements des pouvoirs publics, d’autant qu’il est un opérateur algérien ayant contribué notablement à donner une valeur ajoutée et à créer des emplois directs et indirects.  Par ailleurs, Lekhlef a dit que depuis qu’il a érigé son usine, aucun membre du gouvernement et aucun responsable de la wilaya n’a daigné lui rendre visite ou s’enquérir de la situation de son entreprise. « Aucun responsable ne s’est enquis de nous et de nos produits, tandis que des opérateurs étrangers à un rendement inférieur au nôtre jouissent d’encouragements, de plusieurs facilitations et de la publicité », a-t-il dit. En revanche, il a critiqué ce qu’il qualifie de l’« administration lourde » qui rend si difficile la tâche des investisseurs qui contribuent pourtant à stimuler l’économie nationale, à l’image de son entreprise qui donne le meilleur exemple du courage et du nationalisme en bravant  à la fois les hordes terroristes qui ont élu domicile dans les monts de Texenna et  le phénomène de la bureaucratie.