Bruno Retailleau au cœur d’une nouvelle polémique!

Après les événements ayant suivi la victoire du PSG en finale de Ligue des champions face à l’Inter (5-0), le ministre français de l’Intérieur ,Bruno Retailleau, n’a pas hésité à utiliser le mot “barbares” pour qualifier les auteurs. Ce qui lui a valu de vives critiques.
Un vocabulaire qui n’a pas manqué de faire réagir et LFI et le RN qui demande des explications après ce “fiasco”.
Bruno Retailleau a vivement dénoncé les violences survenues en marge du match à Paris. Dans un message publié sur X, il a opposé les « vrais supporters » — passionnés par le match — à une minorité qu’il qualifie de « barbares », venus selon lui uniquement pour semer le désordre dans les rues de la capitale.
Il s’insurge contre une situation devenue trop fréquente: l’impossibilité de célébrer un événement populaire dans la joie et la sécurité, à cause de ce qu’il décrit comme une « minorité de voyous ».
Les vrais supporters du PSG sont en train de s’enthousiasmer devant le magnifique match de leur équipe. Pendant ce temps là, des barbares sont venus dans les rues de Paris pour commettre des délits et provoquer les forces de l’ordre.
J’ai demandé aux forces de sécurité…
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) May 31, 2025
« Ce tweet est indigne d’un ministre de l’intérieur républicain. Il faut refuser la violence de ceux qui voudraient gâcher la fête, mais pourquoi utiliser ce vocabulaire: “barbare”, “sauvage”, c’est-à-dire: étranger et quasi animal? », a déploré le député NFP de Seine-Saint-Denis Alexis Corbière.
« On peut avoir des désaccords politiques mais le mot barbare n’a rien à faire dans la bouche du ministre de l’intérieur. Bruno Retailleau confirme ce soir [samedi soir, ndlr] qu’il est un ministre de l’intérieur raciste », renchérit son collègue LFI Thomas Portes.
Le RN et le « fiasco » Retailleau
Pour le Rassemblement national, il revient au premier flic de France de mettre ces « barbares » hors d’état de nuire. D’autant plus si le ministre de l’Intérieur se targue de mettre des mots durs sur ses constats. « Le risque sécuritaire de cette soirée a été manifestement sous-estimé, et le dispositif sous-dimensionné. Paris est livrée aux émeutiers. Bruno Retailleau évoque des “barbares” dans les rues de Paris: nous avons ce soir la démonstration supplémentaire que les mots, même durs, ne remplaceront jamais l’action. Il devra s’expliquer sur ce fiasco », a taclé Jordan Bardella.
« Vivement que Bruno Retailleau devienne ministre de l’intérieur », a ironisé le vice-président du RN Steeve Briois. « Que fait Bruno Retailleau à part parler? », interroge la députée lepéniste Béatrice Roullaud.
Source: Agences