Kais réclame une enquête de l IGF : Détournement de 8 milliards à l’union de la jeunesse algérienne

Le chef de fil de la deuxième aile au sein de l’union générale de la jeunesse algérienne UNJA, MR TAHAR KAIS a accusé, hier, ses précédents, dont l’actuel secrétaire général de l’organisation d’avoir dilapidé une somme d’environ 8 milliards de centimes. Une somme qui représente des subventions du gouvernement et les revenus de gestion des biens immobiliers de l’organisation.

  M.Kais a révélé lors d’une conférence de presse qu’il a animé à la maison de la presse Tahar jaout à Alger avoir adressé récemment une demande auprès de l’inspection générale des finances pour qu’elle  enquête sur la gestion des fonds et biens de l’union générale de la  jeunesse algérienne depuis l’an 2004. Alors que  l’organisation  vit  depuis cette date une crise interne vu que  durant une période de quatre ans, quatre secrétaires généraux se sont succédé a la tête de l’UNJA.

Le conférencier qui réclame le poste du secrétaire général de l’union de la jeunesse n’a pas hésite de dire que l’organisation est victime de diverse  interventions de par des cadres dirigeants d’un parti politique « pour des manipulations politiques »  sans pour autant citer le nom de la formation politique alors que tout le monde sait que l UNJA figure parmi les organisations de masse  qui dépendent directement au front de libération national FLN.

Dans la même veine et concernant le dossier des détournements des fonds de l’organisation qui l’a abordé M. Kais a révélé qu’une somme de 5 milliards représentant les  « revenus  du centre international de la jeunesse a sidi fredj, ont été détournés depuis l’an 2004, d’autant plus que le centre n’a pas de compte bancaire et les transaction se font en espèce », dira l’orateur, qui a présenté au journalistes un dossier contenant des documents sur la gestion des biens de l’organisation et les contrats signés avec des investisseurs privés par son rival .

D’autre part, M. Kais a évoqué deux autres affaires a travers lesquelles il accuse Mohamed Madani de dilapider les  fonds de l’UNJA. La première concerne la renonciation à un étage d’immeuble au profit d’un privé au niveau du boulevard Didouche Mourad à Alger. C’est aussi le cas de l’imprimerie «  El Ouihda », située à Bir Mourad Rais, elle a été cédée contre une somme d’environ un milliard et demi. La deuxième  affaire, concerne selon le même responsable : le détournement des subventions du gouvernement, de 2004, et qui  avoisinent les 2 milliards de centimes.

Le responsable a aussi évoqué le coté organique,  révélant qu’un congrès extraordinaire est programmé avant le mois d’octobre 2008.