L’Algérie insiste sur le respect de l’embargo sur les armes et de la trêve en Libye

Le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum a annoncé, le début des travaux de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye qu’abrite le centre international des conférences à Alger.

Le ministre des Affaires étrangères a réitéré dans son allocution « le rejet de l’Algérie à toute ingérence étrangère en Libye».

Boukadoum a également mis l’accent sur la nécessité de respecter la trêve et l’embargo sur les armes afin de mettre un terme à cette crise.

«Notre histoire commune nous oblige de revenir au dialogue», a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri a tenu à «remercier l’Algérie d’avoir organisé cette réunion ô combien importante », insistant par ailleurs sur le fait que « la solution à la crise en Libye ne peut être que libyenne».

De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères a dit que « nous sommes les grandes victimes de la crise libyenne », et que «Les groupes terroristes menacent tous les pays voisins de la Libye».

Pour le chef de la diplomatie malienne, «la solution à la crise libyenne doit être africaine».

Le ministre tchadien des Affaires étrangères a déclaré pour sa part que « la crise libyenne constitue une menace pour tous les pays du Sahel ».

Le ministre tchadien a soutenu que «l’intervention étrangère n’a fait que compliquer la situation en Libye».

Le secrétaire d’Etat auprès du ministre des Affaires étrangères tunisien a souligné que «la réunion d’Alger a renforcé le rôle des pays voisins de la Libye».