Les algériens à l’étranger au secours de l’économie nationale

Le Premier ministre Ahmed Ouyahia a affirmé ce mercredi à Alger que l’Algérie a besoin des membres de sa communauté établie à l’étranger. Il appelle ces cadres à constituer un “lobby” contribuant au développement de l’économie de leur pays hors hydrocarbures.

• Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé que l’Algérie a besoin de sa communauté établie à l’étranger. Celle-ci pourrait en effet faire du “lobbying” dans l’objectif de contribuer au développement de l’économie algérienne hors hydrocarbures.
• Répondant aux questions et préoccupations des membres du Conseil de la Nation à l’issue de deux jours de débats autour du plan d’action du gouvernement, Ouyahia a souligné que 99 % des cadres algériens résidant à l’étranger ont été formés en Algérie. Ces compétences algériennes d’outremer peuvent avoir leur participation dans l’édification de l’Algérie à partir des expériences et expertises qu’ils ont acquises, chacun dans son domaine.
• La contribution de la diaspora algérienne à l’économie nationale est pourtant présente même si souvent elle est confrontée à des difficultés pour pouvoir se frayer un chemin, même pas en Algérie, mais vers l’Algérie avant tout. Les cadres algériens installés à l’étranger doivent s’armer de beaucoup de courage pour affronter la bureaucratie car au bout de maintes batailles, ils se trouvent souvent découragés et plient bagages. Des associations algériennes en Europe, à l’instar de Réage en France, tentent aujourd’hui de faire du “lobbying”, pour reprendre les propos d’Ouyahia, ou simplement de la promotion, de l’information et jusqu’à l’incitation pour que l’algérien, une fois formé, revienne participer à la construction de son pays.
• Le Premier ministre a rappelé, par ailleurs, les efforts déployés par l’Etat au profit de la communauté nationale à l’étranger, notamment à travers ses ambassades et consulats, dont le nombre à l’étranger est “respectable” comparativement à d’autres pays du même niveau que l’Algérie.