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Michel Collon: «La France n’est pas l’amie du peuple algérien»

الشروق أونلاين
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Michel Collon: «La France n’est pas l’amie du peuple algérien»
D.R
Michel Collon

Michel Collon, fondateur du site Investig’Action a affirmé qu’il pourrait assister à à un nouveau Printemps arabe, qui portera lui aussi plus tard son lot de déceptions.
Selon lui, les Algériens ont manifesté pour réclamer le départ du Président Bouteflika, en place depuis 1999, et ils semblent avoir parié sur la non-violence pour l’obtenir.
«La France, comme tout le monde, se pose des questions, comment ça va tourner, est-ce qu’il va y avoir ce que font les États-Unis partout, des regime change, installations de marionnettes? La France joue peut-être plusieurs chevaux à la fois, ne sait pas très bien qui va l’emporter, mais une chose est sûre, la France n’est pas l’amie du peuple algérien, je parle de la France de Paris, la France de Macron, des multinationales qui sont derrière, ça n’est pas l’amie des peuples, donc pour moi c’est la méfiance »,a-t-il ajouté.
Il y a tellement d’exemples où la France, comme les États-Unis, comme la Belgique, se sont présentés en humanitaires, on va faire le bien des peuples, on va apporter la démocratie, et puis ils apportent juste plus de dépendance, donc plus de pauvreté, en fait toujours du colonialisme. Pour moi, on n’est pas sortis du colonialisme.
Le fondateur d’Investig’Action se méfie des révoltes populaires «spontanées», régulièrement orchestrées de loin par Washington. Pourtant il est difficile de voir a priori dans le soulèvement algérien une quelconque immixtion d’une puissance occidentale. Michel Collon reste toutefois sur la réserve:
«Si des peuples se mobilisent pour obtenir plus de démocratie, un partage des richesses honnête et pas comme maintenant, tout dans certaines poches et les autres qui n’ont pas de boulot, et l’utilisation des ressources nationales, minières et autres, pour apporter du social aux gens, je suis à fond pour. Les peuples ont le droit de décider qui doit les diriger, qu’est-ce qu’il faut faire avec leur argent, leurs ressources, leur économie […] Une révolte populaire oui. Une ingérence et une confiscation par les grandes puissances, non.»

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