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Belani: Le rapport de HRW sur le Maroc est extrêmement accablant

Echoroukonline
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Belani: Le rapport de HRW sur le Maroc est extrêmement accablant
D.R

L’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani a accordé un entretien a Echoroukonline concernant l’organisation Human Rights Watch qui a indiqué dans un rapport publié ce jeudi que le pouvoir marocain écrase toute opposition » en employant une méthodologie pour « museler les voix critiques et effrayer tous les détracteurs potentiels de l’Etat.

Belani a qualifié ledit rapport d’accablant du moment où il met a nu le visage hideux du système sauvagement répressif du Makhzen.

« Aux yeux du monde, le Maroc et son écosystème répressif -secondé par certains médias spécialisés dans le harcèlement, l’invective et la diffamation- est clairement mis a l’index et il est sommé de respecter ses obligations internationales en matière de droits humains », a-t-il martel é en marge d’une déclaration accordée a Echorouk.

Encore une fois, Le vernis prétendument démocratique d’un système moyenâgeux et les plaidoyers factices et mensongers développés par le CNDH et ses démembrements régionaux (notamment dans le territoire occupé du Sahara Occidental) ont volé en éclats.

HRW: «le pouvoir marocain écrase toute opposition»

L’organisation Human Rights Watch a indiqué dans un rapport publié ce jeudi  que « le pouvoir marocain écrase toute opposition » en employant une méthodologie pour « museler les voix critiques » et « effrayer tous les détracteurs potentiels de l’Etat ».

Le modus operandi est bien établi et systématique. Le pouvoir marocain « écrase toute opposition » a travers l’application méthodique d’un « véritable manuel » de « techniques indirectes et sournoises » tout en s’efforçant de préserver son image de « pays modéré et respectueux des droits », détaille l’organisation Human Rights Watch (HRW) dans un rapport, publié jeudi 28 juillet. L’enquête, fondée sur des entretiens avec près de 90 personnes et l’analyse de douze procès impliquant huit journalistes ou intellectuels, est la première recherche d’envergure sur la méthodologie employée par le régime de Rabat ces dix dernières années pour « museler les voix critiques » et « effrayer tous les détracteurs potentiels de l’Etat », a rapporté Le Monde.

Derrière les dossiers apparemment épars des journalistes Omar Radi, Hicham Mansouri, Soulaimane Raissouni, Hajar Raissouni et Taoufik Bouachrine, des militants des droits de l’homme Maati Monjib et Fouad Abdelmoumni ou de l’avocat Mohammed Ziane, les mêmes procédés de surveillance policière, d’intimidation médiatique et de harcèlement judiciaire sont a l’œuvre, décrypte le rapport intitulé « “D’une manière ou d’une autre, ils t’auront”: manuel des techniques de répression au Maroc ». Cette « série de techniques (…) employées en combinaison forme un écosystème de répression », résume le rapport de HRW.

Ottawa accorde le statut de réfugié a un citoyen menacé de mort par les services marocains

“Ici, c’est l’abattoir de Sa Majesté. On fait ce qu’on veut!”», ce sont les termes que raconte un citoyen marocain qui a renoncé a sa nationalité après avoir été torturé par les services marocains et qui vient d’obtenir le statut de réfugié au Canada.

L’instance canadienne de protection des réfugiés estime que Paris a failli a son obligation d’assurer la protection de Zakaria Moumni, qui a fui le territoire français, selon Le Monde.

 «Mais vous êtes français?!» Zakaria Moumni se souviendra longtemps de la stupeur de l’officier de l’immigration canadienne quand, le 5 avril 2017, muni d’une petite valise pour seul bagage, il lui a tendu son passeport et a demandé l’asile politique.

                     Zakaria Moumni (a droite)

Auditionné a sa descente d’avion pendant cinq heures, puis le lendemain dans les bureaux de l’immigration et des réfugiés d’une grande ville du pays, il en ressort avec l’enregistrement en bonne et due forme de sa demande. Et l’autorisation de séjourner au Canada le temps de l’instruction. «Cela fait quarante ans que je fais ce métier, je n’ai jamais vu un récépissé de demande délivré a un Français!», s’exclame alors un fonctionnaire, selon Zakaria Moumni.

Le 26 mai 2022, la Commission de l’immigration et du statut de réfugié du Canada a accordé a Zakaria Moumni la qualité de réfugié «au sens de l’article 96» de la loi canadienne sur l’immigration et la protection des réfugiés, qui concerne toute personne «craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance a un groupe social ou de ses opinions politiques».

L’ancien champion du monde de kick-boxing, une discipline de la boxe thaïlandaise, avait quitté la France après une énième série de menaces qu’il avait attribuées aux services de sécurité marocains. Un pays a la nationalité duquel il a renoncé et où il a été incarcéré pendant dix-huit mois.

En septembre 2010, alors qu’il descend d’un avion a Rabat en provenance de France, il est arrêté par les renseignements marocains, puis conduit au centre d’interrogatoires de Témara. Il y est torturé, privé de nourriture. «Ils me disaient: “Ici, c’est l’abattoir de Sa Majesté. On fait ce qu’on veut !”».

Au terme d’un procès expéditif, Zakaria Moumni est condamné à trois ans de prison ferme pour officiellement avoir «escroqué» 2 800 euros a deux ressortissants marocains. Un «coup monté», selon ses défenseurs.

Cible de menaces de mort répétées

Sacré champion du monde en 1999, il avait entrepris des démarches afin d’obtenir un poste d’entraîneur ou d’éducateur, une récompense généralement attribuée aux sportifs de haut niveau et dont il estime avoir été injustement privé. Il avait approché a plusieurs reprises le roi du Maroc pour dénoncer la «corruption» au sein de sa fédération et avait été reçu par son conseiller, Mounir El-Majidi, lequel se serait vite montré menaçant.

Un journaliste condamné a de la prison ferme pour avoir critiqué Mohammed VI

Un militant marocain, Rabie Al-Ablaq, a été condamné lundi 25 avril a quatre (4) ans de prison ferme pour « offense » envers le roi Mohammed VI sur les réseaux sociaux.

«Le tribunal de première instance d’Al-Hoceima [nord] a condamné Rabie Al-Ablaq a quatre ans de prison ferme pour offense envers la personne du roi par voie électronique», a déclaré a l’AFP son avocat Abdelmajid Azaryah.

Ce militant et journaliste citoyen de 35 ans devra également s’acquitter d’une amende de 20 000 dirhams (quelque 1 900 euros), selon Le Monde. Son avocat a annoncé son intention de faire appel. Al-Ablaq a comparu libre devant le tribunal d’Al-Hoceima où son procès s’était ouvert le 11 avril.

Sur Facebook et YouTube

L’accusé était poursuivi pour avoir publié « des vidéos critiquant les disparités sociales et la corruption », selon son avocat. « J’ai été choqué par ce verdict car il [Al Ablaq] n’a fait qu’exprimer son opinion. J’estime qu’il n’a pas porté atteinte a l’institution [royale]. »

Contraste entre la richesse personnelle du roi et la pauvreté répandue au Maroc

Selon Human Rights Watch (HRW), l’inculpation a découlé de deux vidéos, publiées sur Facebook et YouTube en septembre et novembre 2021, dans lesquelles Al-Ablaq « s’adressait au roi sur un ton familier et soulignait le contraste entre sa richesse personnelle et la pauvreté largement répandue au Maroc ».

«Pénaliser la critique pacifique des tenants du pouvoir constitue une violation manifeste du droit a la liberté d’expression», a souligné l’ONG de défense des droits humains dans un récent communiqué, en appelant a l’abandon des poursuites contre le militant.

En 2018, Rabie Al-Ablaq avait été incarcéré puis condamné a cinq ans de prison pour sa participation au mouvement de contestation ayant agité en 2016-2017 la région marocaine du Rif (nord) avant d’être gracié par le roi en 2020.

Une autre militante marocaine des droits humains, Saïda El-Alami, 48 ans, qui postait régulièrement des publications critiques a l’encontre des autorités sur les réseaux sociaux, a été arrêtée le 23 mars et est poursuivie pour «outrage envers des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions», «atteinte a la justice» et «diffusion de fausses allégations». Le verdict est attendu vendredi.

Une chaîne de télévision israélienne divulgue les secrets de Mohamed VI

La chaîne de télévision israélienne “Channel 12” a diffusé un long reportage dévoilant des secrets du roi marocain Mohammed VI sous le titre « Les 9 mystères de Mohamed VI ».

Nonobstant l’accorde de normalisation signé, il y a environ un mois, entre Rabat et Tel-Aviv, les médias sionistes ne se sont pas empêchés de pencher sur des « intimités » de la famille royale marocaine et d’El Makhzen en général.
«Il est assis sur le trône depuis 21 ans, mais que savons-nous vraiment du roi du Maroc? Quelle était l’histoire de l’étrange disparition de sa femme? Que s’est-il passé entre elle et sa sœur qui a engendré des rumeurs de violence a la cour royale? Pourquoi le roi a-t-il payé des millions pour mettre un livre sur les tablettes? Que fait-il dans les cours de Gemara? Et comment joue-t-il réellement sur les réseaux sociaux sans en être membre?», ont  écrit les deux journalistes ayant réalisé ce reportage dans l’introduction.

Le rapport est revenu sur l’affaire des 2 millions d’euros versés par le souverain chérifien a deux journalistes français Laurent et Catherine Graciet contre la non-publication de leur livre sur lui intitulé «Le Roi prédateur».

Le rapport de “Channel 12” s’est attardé sur la grande influence de l’homme d’affaires André Azoulay sur le roi du Maroc.

En outre, le document est revenu sur les liens étroits qu’entretiennent les services secrets marocains et le Mossad et la coopération de Rabat ayant permis a ce dernier d’espionner les sommets arabes tenus au Maroc, dont le sommet de la Ligue arabe en 1965.

Le goût du luxe

Le rapport a estimé la fortune de Mohamed VI a 8.5 milliards de dollars et qu’il détient un portefeuille d’investissement avec des parts dans des sociétés internationales dans le domaine de l’énergie et des infrastructures.

Le roi possède, selon toujours la même source,  des dizaines d’appartements et de châteaux au Maroc et en France et dispose d’une flotte de yachts, d’une collection de dizaines de voitures et d’une collection complète de montres “Rolex” d’une valeur de 170 millions de dollars. Il y a environ un an, 36 d’entre eux ont été volés dans le palais de Marrakech sous le nez des gardes.

Le rapport est revenu également sur la vie conjugale du souverain chérifien et sa relation douteuse avec la femme qui l’a répudiée et le conflit entre cette dernière et la sœur de Mohammed VI. Certaines sources sur les réseaux sociaux auraient même relayé que cette dernière “Lala Hasna” aurait poignardé sa belle-sœur “Lala Selma”.

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Commentaires
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  • شولي فايزة

    من الواضح ان اسراىيل تريد زرع الفتنة بين الدول العربية بهذا التطبيع و تريد زرع الفتنة في المغرب تحديدا فمن يعلم كيف ضغطو على ملك المغرب لينصاع لاوامرهم و يقبل التطبيع معهم والان انتقلو الى الخطة الثانية و هي قلب المغاربة على ملكهم
    نرجو من العربواخواننا المغاربة التفطن الى حيلاسراىيل الجبانة