Sauvetage de 11 migrants naufragés partis de Libye dans le détroit de Sicile

Les migrants clandestins partis des côtes libyennes de Benghazi, étaient sur le point de se noyer sans l’intervention des secouristes italiens qui avaient été alertés par téléphone, par l’équipage d’un navire en transit dans la zone des naufragés, selon la même source. Le bateau qui transportait les immigrés clandestins avait coulé à 20 miles lieues nautiques au nord-ouest de l’île de Pantellaria, située non loin de Lampedusa, a-t-on précisé.

Deux d’entre les naufragés secourus, qui étaient dans un état d’hypothermie pour avoir eu un long séjour dans les eaux, ont été hospitalisés. Tous les clandestins sont des hommes, selon les secouristes qui ont éviter de justesse un nouveau drame en Méditerranée.

Vendredi dernier, une centaine de candidats à l’immigration ayant embarqué des côtes tunisiennes, avait naufrage au large de l’île sicilienne de Lampedusa.

Les unités impliquées dans les opérations de secours avaient réussi à recueillir 54 survivants, mais elles n’ont trouvé aucune trace de l’épave. Les secouristes après de longues heures de recherches en mer, avaient repêché deux corps de migrants, tandis que le reste des victimes, soit 64, selon un rescapé, sont encore portés disparus.

La plupart des victimes de cette tragédie sont des jeunes tunisiens, dont des femmes et des enfants qui continuaient de s’embarquer pour les côtes italiennes au péril de leur vie, et malgré le fait qu’une fois débarqués en Italie, ils seront renvoyés dans leur pays, conformément aux accords conclus entre Rome et Tunis, en matière de lutte contre l’immigration clandestine.

Face à la tragédie de vendredi dernier, au large de la Sicile, le gouvernement tunisien a déploré la perte de dizaines de compatriotes, morts dans le naufrage, annonçant selon les médias, la mise en place d’une cellule de crise et l’ouverture d’une enquête sur les circonstances du drame.

A cet égard, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Rafik Abdelssalem, a annoncé son intention de rencontrer rapidement à Rome, son collègue, Giulio Terzi, avec pour aborder avec lui les questions liées à l’immigration clandestine vers les côtes italiennes, qui a connu ces dernières semaines, une forte recrudescence, a rapporté l’agence Ansa .

Le ministre tunisien voudrait également, de recueillir des informations sur le sort des Tunisiens qui portés disparus dans ce naufrage pour en informer leurs familles, selon la même source.