Accusés pour assassinat du général major Younes L’ancien vice premier ministre du gouvernement du CNT Libyen menace de fermer l’aéroport de Benghazi

L’ancien vice premier ministre du Conseil National de Transition Libyen, Ali Essawi ainsi que deux de ses compagnons ont été accusés d'assassinat de l'ancien commandant de l'Armée de libération libyenne, le général major Abdel-Fattah Younès et de ses compagnons. Ali Essawi et ses compagnons disent que cette accusation allait avoir des “conséquences graves” si le CNT venait à les arrêter. Les accusés ont complètement niés les accusations à leur encontre et ont refusé également à comparaître devant le tribunal. Ali Essawi et ses compagnons ont aussi décrit la conférence organisée par le procureur militaire Youssouf Alossifr avec le président du CNT Mustafa Abdul Jalil, durant laquelle les accusations ont été rendues publiques, comme étant le début d'une période d'éloignement de la révolution.

Ali Essawi a menacé la CNT de fermer l’aéroport de Benghazi. Ils fermeraient aussi les Hôtels abritants des médias arabes ‘’si notre voix n’est pas entendue”. Etant publiquement soupçonnés d’assassinat du général major Younis, Ali Essawi et ses compagnons ont essayé de tenir une conférence de presse mercredi pour expliquer leur position vis-à-vis de cette affaire, mais ont été empêchés de tenir la rencontre avec la presse.

L’ancien vice-Premier ministre du CNT qui était aussi le ministre des Affaires étrangères de facto du même conseil avait sillonné le monde pour gagner la sympathie, l’aide et surtout la reconnaissance pour la révolution libyenne, a défendu son innocence disant que le procureur n’a même pas déclenché une enquête concernant son accusation.

Essawi a dit qu’il était étonné aprés avoir été suspecté, accusation sortie un jour seulement après qu’il eut fait des déclarations expliquant les tenants et les aboutissants de la mort du général major Younis et ce pour la chaine Libyan TV basée au Caire.

Le communiqué de Essawi indique que les défenseurs étaient désireux de poursuivre l’enquête avec le procureur civil pour la détection du crime et de ses auteurs avant des les traduire en justice, en insistant sur leur refus catégorique de comparaître devant un tribunal géré par des résidus du régime de Kadhafi. Ali Essawi a juré de se défendre par tous les moyens appropriés jusqu’à ce qu’ils (lui et ses compagnons) soient déclarés innocents.

Il a dit que l’accusé Mustafa Rabi du bataillon des martyrs qui a donné en main propre le mandat d’arrêt au major général Younis, mandant qu’il devait éxécuter en revenant au siège de la Commission d’enquête judiciaire de Benghazi. Younès qui était de retour vers Benghazi a essayé d’appeler plusieurs membres du CNT, y compris Abdul Jalil, mais personne ne répondit à ses appels.