Ouyahia : le climat des affaires, négatif pour investir
Le climat des affaires en Algérie n'encourage pas l'investissement, malgré les efforts du gouvernement pour lever les obstacles à son amélioration, a estimé samedi le Premier ministre Ahmed Ouyahia.
- Pour preuve l’Algérie occupe le 136e rang parmi 183 pays selon un classement concernant le climat des affaires établi par la Banque mondiale à la demande de la Banque d’Algérie”, a déclaré Ouyahia à l’ouverture d’une réunion de la Tripartite (gouvernement, UGTA et patronat.)
- Cette réunion, la première depuis 2009, se déroule en l’absence des syndicats autonomes qui ont parrainé depuis janvier une série de protestations sociales notamment dans la santé et l’enseignement.
- “J’ai décidé d’évoquer publiquement cette question pour vous assurer que le gouvernement ne s’est pas enfermé dans une position de vainqueur. Il y a des réalisations dans le secteur économique qui doivent être signalées comme il y a des insuffisances qu’il faudra pallier”, a encore dit le Premier ministre.
- Selon lui “l’État est le premier investisseur en Algérie avec 14 milliards de dollars depuis janvier 2010″.
- Le Fonds Monétaire International (FMI) avait invité en novembre 2010 l’Algérie à “approfondir les réformes structurelles, visant en particulier à améliorer le climat des affaires” et à “améliorer sa compétitivité et son attractivité pour les investisseurs étrangers”.
- “La règle dite des 51/49 a été dans les faits acceptée par nos partenaires. D’importants projets ont été conclus et d’autre sont en voie de l’être avec des sociétés occidentales”, a précisé Ouyahia.
- Aucun investisseur étranger ne peut détenir plus de 49% du capital d’une société de production, les 51% restants étant répartis entre plusieurs partenaires algériens, de sorte qu’il reste majoritaire.
- Le Forum des chefs d’entreprise (FCE), principale organisation patronale en Algérie, participe pour la première fois à cette réunion.