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Bouhadja réplique à Ouyahia: “Il n’y a pas une loi qui m’oblige de démissionner…”

Echoroukonline
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Bouhadja réplique à Ouyahia: “Il n’y a pas une loi qui m’oblige de démissionner…”
D.R
Saïd Bouhadja, président de l'Assemblée populaire nationale (APN)

Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Saïd Bouhadja a rejeté les déclarations du secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia qui l’a exhorté à démissionner pour préserver le bon déroulement des institutions de l’Etat.

 La réaction du président de la chambre Basse du Parlement ne s’est pas fait attendre, en accusant le chef de l’Exécutif de saborder la stabilité de l’APN à travers la manipulation des députés qui ont mené une action illégale et inconstitutionnelle contre la présidence de l’Assemblée nationale populaire.

En effet, le secrétaire général du RND s’est dit étonné au fait que Bouhadja ne réponde pas favorablement à la demande des députés réclamant son départ, tout en imputant à ce dernier la responsabilité du blocage de l’APN.

“Je ne démissionne pas. Je suis président de l’APN qui contient des formations politiques. Il n’existe pas une logique politique, un texte de loi qui me dicte de démissionner”, a-t-il révélé samedi à Echorouk.

“Le peuple algérien n’a pas besoin de leçon d’Ouyahia”, a ajouté sèchement le troisième homme de l’Etat , indiquant que “les propos du Premier ministre me demandant de démissionner et m’attribuant les conséquences du blocage au sein de l’APN ne répondent aucunement à une logique juridique, ni à une logique politique”.

Par ailleurs, il a accusé le chef de file du RND de comploter avec certains partis politiques pour le pousser à la porte de sortie et bloquer le pouvoir législatif. “Ceux-ci (Ouyahia et les présidents d’autres partis, y compris Ould Abbès) sont à l’origine du blocage eux qui incitent les députés à prendre des mesures contraires à la loi”, en faisant allusion au retrait de confiance.

Bouhadja a également comparé Ouyahia à l’ancien patron de la Direction générale de la sûreté extérieure (DGSE) et ancien ambassadeur de France à Alger, Bernard Bajolet de porter atteinte à la génération du 1er Novembre 1954 qui a donné une leçon aux autorités coloniales françaises.

Walid. A. / Traduit par: Moussa. K.

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