Chakib Khelil: “Une nouvelle monnaie pour remédier à la crise…”

L’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil a suggéré une série de propositions susceptibles à ses yeux de stimuler l’économie nationale, traitant l’économie du pays et celle dont la source de revenu  dépend d’un seul produit de maladie hollandaise.

Pour lui, continuer de compter sur l’exportation du pétrole est une politique défaillante, et que tant de secteurs méritent tant d’attention pour être de véritables alternatives, en l’occurrence l’agriculture, le tourisme et les différentes industries.

Par ailleurs, Chakib Khelil a estimé qu’il devient plus ce que jamais impératif de mettre le cap sur les investissements et de séduire des investisseurs, et que la politique des subventions doit cesser et doit être exclusivement destinées à des couches défavorisées. Pour mieux défendre sa thèse, il a cité en exemple le modèle américain qui compte 40 millions de pauvres, jugeant que l’accès de ces derniers aux différends produits et articles diffèrent du reste de la population américaine.

En outre, il s’est dit contre l’option d’endettement, mais favorable en revanche à l’encouragement de l’investissement et des investisseurs, notamment étrangers. Pour ce faire, il faut d’abord, soutient-il, une modification de l’environnement et une planification méticuleuse des projets les plus utiles et se mettre au diapason du numérique.

S’exprimant devant des députés et des élus FLN à Tébessa, l’interlocuteur a préconisé d’ouvrir des agences de change de sorte d’anéantir le marché illégal, où d’importants capitaux continuent de circuler et d’émettre de nouveaux billets de banque (nouvelle monnaie).

Sur le phénomène de la contrebande qui gangrène l’économie nationale, Khelil a soutenu que son éradication ne se fera nullement par la construction des murs le long de nos frontières mais par l’application des prix réels -sans subvention- sur les différents produits.

Traduit par: Moussa. K.