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Durant ce mois de février 2021

Essais nucléaires à Reggane: des particules radioactives retrouvées en France

Echoroukonline
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Essais nucléaires à Reggane: des particules radioactives retrouvées en France
AFP
Des particules radioactives dans le ciel français

Soixante-et-un ans après les premiers essais nucléaires français à Reggane au Sud algérien (1960-2021), des particules radioactives étaient retrouvées durant ce mois de février en France, transportées par des vents en provenance du Sahara algérien.

A l’origine, des vents en provenance du Sahara algérien, théâtre de plusieurs essais nucléaires français entre 1960 et 1966, ayant transporté cette substance jusqu’à la France. Celle-ci a été d’ailleurs derrières ces essais qui continuent de faire des dégâts parmi les populations du Sud algérien, particulièrement à Reggane et qui ont entraîné de dangereuses retombées radioactives.

En effet, des experts ont analysé des échantillons de ce sable et trouvé des particules radioactives, ont rapporté des médias français.

Il s’agit ,entre autres, du Césium 137, un composant radioactif retrouvé sur les pare-brises des voitures, de la région lyonnaise jusqu’en Normandie.

Le premier essai avait eu lieu le 13 février 1960 à Reggane et l’opération avait été baptisée «Gerboise bleue». Il avait été réalisé avec une bombe au plutonium d’une puissance trois à quatre fois supérieure à celle d’Hiroshima.

Boukadoum: l’essai nucléaire français 3 fois plus puissant que la bombe d’Hiroshima

Le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum a déclaré, le 13 février dernier, que la puissance du premier essai nucléaire effectué par la France au Sahara algérien durant les années 1960 était trois à quatre fois plus que la bombe nucléaire américaine larguée sur Hiroshima au Japon.

«En cette date (13 février 1960 à 7h04), la France coloniale a orchestré son premier essai nucléaire dans la région de Reggane, au Sahara algérien dans le cadre de l’opération baptisée “Gerboise bleue” avec une puissance de 70 kilotonnes»,  a rappelé le chef de la diplomatie algérienne sur Twitter, ajoutant que «sa puissance est 3 ou 4 fois plus que la bombe d’Hiroshima et les retombées radioactives sont toujours présentes».

Un choix qui n’est pas fortuit. Le ministre Boukadoum a publié son tweet ce samedi à 7:04, soit à la même heure voire la même minute où la France avait largué sa première bombe nucléaire au sud algérien, il y a 61 ans jour pour jour.

Toujours sur Twitter, il a rappelé que «leurs retombées (essais nucléaires) sur la population et l’environnement sont toujours présentes», affirmant que l’«Algérie a été parmi les premiers pays ayant plaidé pour l’interdiction complète des essais nucléaires et a contribué lors de sa présidence des travaux de la Conférence des Nations Unies à l’adoption du traité sur l’interdiction des armes nucléaires le 7 juillet 2017».

Le ministre Boukadoum a accompagné son tweet d’une vidéo de son allocution prononcée lors de la présidence de l’Algérie des travaux  de l’ONU couronnés par l’adoption du traité sur l’interdiction des armes nucléaires le 7 juillet 2017.

Il est entré en vigueur en janvier 2020 après la signature de 122 Etats au siège de l’Organisation des Nations Unis à New York.

Selon des historiens, la France aurait effectué 17 essais nucléaires au Sahara algérien de 1960 à 1966.

La France est destinataire d’une demande officielle de la part des autorités algériennes afin d’indemniser les victimes des essais nucléaires. Toutefois, aucune suite n’a été donnée côté français.

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