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La tension semble monter entre Alger et Paris!

Echoroukonline
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La tension semble monter entre Alger et Paris!
D.R

Les événements s’accélèrent entre Alger et Paris au point où certains se demandent sur ce mijotent les officiels des deux pays qui auraient pourtant surmonté leurs différends.

Trois événements auraient altéré le climat apaisé entre l’Algérie et la France, notamment lorsque la première a décidé de retirer ses dispositifs de sécurité déployés devant l’ambassade, les consulats, les instituts et centres culturels français en Algérie.  Une décision qui surprend plus d’un, sachant que les autorités officielles n’ont pas soufflé mot à ce sujet.

En effet, la réaction algérienne s’inscrit, selon des observateurs, dans le cadre du “principe de réciprocité”  car les autorités françaises n’auraient pas répondu favorablement à la demande formulée par les autorités algériennes ayant réclamé davantage de sécurité devant l’ambassade d’Algérie à Paris , et ce pour faire face aux contestations de certains opposants algériens.

Cette réaction signifie un mécontentement des officiels algériens vis-à-vis de leurs homologues français, car agir de la sorte, c’est-à-dire en retirant les agents de sécurité des instances françaises en Algérie, renseigne d’un début de crise et que le courant ne semble pas passer entre les deux parties.

Le deuxième événement, qui n’est pas les moindres, fut l’hommage réservé vendredi par le président français, Emmanuel Macron à un groupe de “harkis”, à savoir les Algériens qui ont servi la France pendant la Guerre de libération.

En effet, le président français a signé un décret présidentiel portant promotion de six anciens harkis au grade de chevalier de la Légion d’honneur, quatre personnes au grade d’officier de l’ordre national du Mérite et quinze autres au grade de chevalier du même ordre.

La démarche de Macron intervient une semaine après la reconnaissance de la responsabilité de la France dans l’assassinat de l’ami de l’Algérie, Maurice Audin torturé à mort en juin 1957.

Si les autorités algériennes considèrent que la question des harkis est purement française, c’est-à-dire ceux qui ont servi la France entre 1954-1962 et que ceux-ci n’ont aucun lien avec leur pays d’origine dans la mesure où ils ont choisi de quitter le pays pour la France, cela n’empêchera pas de se demander sur la sincérité de la démarche entreprise par le locataire de l’Elysée la semaine dernière, dont certains l’ont qualifiée d’”audacieuse”.

Rappelons que le successeur de François Hollande a présenté ses excuses à la famille du mathématicien Maurice Audin.

Le troisième événement qui risque de faire beaucoup de bruit fut l’interview donnée au Figaro par l’ancien ambassadeur de France en Algérie et ancien patron de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet dans laquelle il s’est attaqué à l’Algérie et a présenté une approche diamétralement opposée à celle de son président, notamment en ce qui concerne la question de la mémoire, un des dossiers les plus sensibles entre les deux les deux États.

Bajolet est allé même jusqu’à demander au gouvernement algérien de dévoiler les endroits où se trouvent les corps des soldats français tués par l’Armée de libération nationale (ALN).

Si Bajolet n’occupe aucun poste officiel, lui qui a été viré l’an dernier de son poste de premier responsable de la DGSE, ses propos ne pourront pas être considérés comme isolés au vu de sa proximité des centres de décision.

Mohamed Meslem / Traduit par: Moussa. K.

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