Muller l’Algérien compte parmi les nombreux étrangers qui ont défendu la cause nationale

“Muller l’Algérien compte parmi les nombreux étrangers qui ont défendu la cause nationale et le peuple algérien a eu l’occasion à maintes reprises de lui exprimer sa reconnaissance”, a affirmé M. Ould Kablia dans une allocution lue en son nom par le colonel Hocine Senouci, représentant des anciens du MALG (ministère de l’Armement et des liaisons générales), lors d’une cérémonie organisée en hommage à cet ancien défenseur de la cause nationale.

Etaient présents à la cérémonie organisée par les associations “Machaal echahid” et “Les amis du Tassili” la fille du défunt, l’ambassadrice d’Autriche à Alger, Mme Aloisia Worgetter et d’anciens compagnons du défunt.

L’ambassadrice d’Autriche a indiqué que “Mustapha Muller qui a fondé une famille en Algérie a contribué, avec son ami Reimard Hoslzinger à l’établissement de relations d’amitié entre l’Algérie et l’Autriche, qui en est fière”. L’écrivain journaliste Mohamed Abbas est revenu sur le combat de ce militant de gauche allemand en faveur des peuples colonisés.

Muller qui faisait partie de la Légion étrangère a rejoint le Front de libération nationale (FLN) à Tétouan (Maroc) en 1956 dans un service relevant du MALG où il était chargé de mettre en place le réseau de rapatriement des légionnaires déserteurs de l’armée française vers l’Europe. Si Mustapha “était convaincu que la bataille de libération devait être parachevée par la bataille d’édification” a, de son coté, relevé Sid Ahmed Kerzabi, des “Amis du Tassili”, ajoutant que le défunt a contribué à la création des parcs nationaux (Tassili n’adjer et Djurdjura).

Mustapha Muller, alias si Mustapha, de son vrai nom Winfried Müller est né le 19 avril 1926 à Wiesbaden (Allemagne) de père allemand et de mère autrichienne. En 1956 il a rejoint les rangs du FLN à Tétouan (Maroc). A l’indépendance de l’Algérie où il a préféré rester, feu si Mustapha Muller se consacrera à la protection de la nature et de l’environnement. Il participe activement au développement des sports de montagne et occupa plusieurs postes de responsabilité dont la fonction de directeur technique national, directeur des parcs nationaux du Djurdjura et du Tassili N’ajer et inspecteur général des parcs nationaux et réserves naturelles.

Il est décédé en 1993 à Tamanrasset où il est inhumé.