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Opep: la pression monte en faveur d'une baisse de la production

Opep: la pression monte en faveur d'une baisse de la production

Les pressions s'accentuaient dimanche à l'ouverture d'une réunion ministérielle de l'Opep à Vienne en faveur d'une nouvelle baisse de la production de brut du cartel, l'Algérie affirmant même qu'il y aurait un consensus en ce sens.

  • “Il y aura un consensus” pour réduire la production de pétrole brut, a  assuré à son arrivée au siège de l’Organisation des pays exportateurs de  pétrole le ministre algérien du Pétrole, Chakib Khelil.
    “Le marché s’attend à une baisse de 500.000 à 1,5 million de barils par  jour (mbj). De combien nous allons réduire, c’est une décision que nous allons  prendre au cours de cette réunion”, a-t-il ajouté.
    Son collègue vénézuélien, Rafael Ramirez, a suggéré “qu’il faudrait retirer  du marché entre 1 et 1,5 million de barils par jour”. Il a également estimé  qu’il faudrait “combiner l’esprit d’adhésion aux engagements pris” et décider  “probablement une autre baisse” de la production.
    “La Libye, bien sûr, est favorable à une baisse de la production”, a, pour  sa part, déclaré le président de la compagnie pétrolière nationale libyenne,  Choukri Ghanem. Le cartel des exportateurs, qui produisent 40% de l’or noir du monde,   craignent que le déclin de la demande de brut, qui devrait se contracter, selon 
    son rapport mensuel de mars, d’1 mbj en 2009 par rapport à l’an dernier, ne  fasse de nouveau plonger les prix. 
    Les ministres souhaiteraient voir les cours remonter à 75 dollars le baril, alors qu’ils tournent autour des 45 dollars actuellement après avoir chuté à  32,40 dollars en septembre contre un pic de plus de 147 dollars en juillet  2008.
    Ce niveau de prix “ne va pas seulement réduire les revenus des pays  pétroliers mais aussi retarder de nombreux projets prévus afin d’augmenter la  production de pétrole et de gaz et satisfaire une demande d’énergie croissante  dans le monde”, a aussi souligné le secrétaire général du cartel, Abdallah  al-Badri.
    L’issue de la réunion restait toutefois incertaine, alors que les  intentions de l’Arabie saoudite, chef de file du cartel et principal producteur  mondial, n’étaient pas claires.
    Le ministre saoudien, Ali al-Nouaïmi, a estimé qu’il fallait “équilibrer le  marché” tout en ayant noté dans une interview au quotidien arabe al-Hayat que  “toute nouvelle réduction de la production de l’Opep conduira à une hausse des  prix du brut et empêchera une contribution à une relance de l’économie  mondiale”.
    Le ministre koweïtien du pétrole, cheikh Ahmad Abdallah al-Sabah, a quant à  lui fait savoir qu’il s’opposait à une baisse de production: il a demandé qu’il  n’y ait “pas d’autre baisse, mais un meilleur respect des quotas” de  production. 
    Depuis septembre, l’Opep a décidé de retirer du marché un total de 4,2 mbj  pour enrayer l’effondrement des cours du brut. Et le plafond actuel, pour 11  des 12 pays membres (l’Irak n’est pas soumise à des quotas), est ainsi fixé à  24,84 mbj.
    Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Opep aurait appliqué à  80% son engagement de réduction mais dépasserait encore d’environ 900.000  barils/jour l’objectif qu’elle s’est assignée.
    Par ailleurs, le vice-Premier ministre russe, Igor Setchine, invité de la  réunion du cartel à Vienne, a indiqué que la Russie discutait avec l’Opep de  l’éventualité d’avoir un représentant permanent au sein de l’organisation. Il a  déclaré que la Russie soutenait les efforts du cartel pour réduire les  exportations pétrolières et rappelé qu’elle avait réduit l’an dernier ses  exportations de 300.000 barils/jour.
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