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L'ONU attend le feu vert de Damas pour lancer son “plan” humanitaire

L'ONU attend le feu vert de Damas pour lancer son “plan” humanitaire

Le directeur du Bureau de coordination des Affaires humanitaires des Nations unies (Ocha), John Ging, a expliqué vendredi à Genève que l’ONU attendait le feu vert de Damas pour aider un million de personnes en Syrie.

“Chaque jour est un jour de trop”, a déclaré aux médias M. Ging, qui s’exprimait à l’issue de la deuxième réunion du Forum humanitaire sur la Syrie, organisé par l’ONU, la Ligue arabe, l’Organisation de la coopération islamique (OIC) et le Service d’aide humanitaire de la Commission Européenne (ECHO) qui s’est tenu à huis clos à Genève.

Des opérations d’aide sont déjà en cours, a-t-il expliqué, soulignant le travail réalisé notamment par le Programme alimentaire mondial (PAM). Mais il a insisté sur la nécessité de mettre en oeuvre d’une façon “urgente” une réponse à plus large échelle, “plus importante”, expliquant que les capacités existantes dans le pays ne sont pas suffisantes pour faire face aux besoins croissants.

Ces besoins sont alimentaires, médicaux et non alimentaires, a-t-il spécifié.Un premier forum humanitaire s’était tenu le 8 mars à Genève. Depuis, l’ONU a mené une mission d’évaluation en Syrie qui a permis d’estimer que près d’un million de personnes ont besoin d’une aide humanitaire dans le pays.

M. Ging a expliqué que l’ONU et ses partenaires humanitaires avaient pu établir un “plan” humanitaire pour la Syrie qui sera mis en place, une fois que Damas aura donné son feu vert.

Pour financer ce plan, l’ONU aura besoin de 180 millions de dollars (136,4 millions d’euros), en plus des 84 millions de dollars déjà demandés pour aider les réfugiés, a annoncé M. Ging.

Pour l’instant, l’ONU continue d’avoir des “négociations sérieuses” avec les autorités syriennes.Vendredi, l’ambassadeur syrien auprès de l’ONU à Genève, Faysal Khabbaz Hamoui, a indiqué pour sa part aux journalistes, qu'”il n’y a pas de crise en Syrie”.

“Nous ne sommes pas en Somalie”, a-t-il lancé. “Nous allons collaborer”, a-t-il ajouté.La Syrie est en proie depuis le 15 mars 2011 à une révolte populaire qui s’est militarisée et dont le régime ne reconnaît pas l’ampleur, attribuant les troupes à des “groupes terroristes armés” auxquels il assimile rebelles et opposants.

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