Les dirigeants du FIS critiquent leur interdiction des activités politiques.

Les dirigeants du Front islamique du salut dissous (FIS), critiquent le pouvoir d’empêcher le front, ses militants et ses sympathisants de pratiquer toute activité politique, caritative ou religieuse.

Les dirigeants Hachemi Sahnouni et Abdel Fatah Zerawi Hamdache, ont révélé dans un communiqué –dont Echorouk a reçu une copie- que la plupart des dirigeants du mouvement islamique en Algérie ont pris avantage des opportunités qu’ils avaient afin de pouvoir revenir à l’activité politique, caritative et religieuse.

Les deux ex-dirigeants du FIS, ont confirmé que la décision d’interdiction ne  concerne pas seulement l’activité politique, mais aussi celle caritative, notant que le pouvoir a rejeté toutes tentatives de certains dirigeants depuis août 1999 d’établir des associations de bienfaisance régionales et nationales.

Outre, les deux dirigeants ont notamment traité la phase de « la Réconciliation nationale », dans laquelle les dirigeants du mouvement islamique ont tenté de contribuer à résoudre la crise politique mais en vain, confirmant que leurs suggestions  à cet égard pourraient résoudre les problèmes de la crise en quelques mois, seulement si elles étaient prises en compte.

La même source a accusé le pouvoir de ralentir et retarder l’application des articles et des propositions de la Réconciliation nationale, malgré le vote d’une majorité écrasante des Algériens.

En effet, le communiqué a notamment traité « les  promesses des réformes politiques », qui a coïncidé avec le début des révolutions du Printemps arabe, se référant à la récente  déclaration du ministre de l’Intérieur au Parlement, où il a confirmé l’interdiction totale des dirigeants du Front islamique et ses militants de renouer avec l’activité politique.