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Déclassification des documents top-secrets sur l’assassinat de Mehdi Ben Barka : à Rabat, ça va chauffer !

الشروق أونلاين
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Déclassification des documents top-secrets sur l’assassinat de Mehdi Ben Barka : à Rabat, ça va chauffer !

Depuis 45 années, la famille de l'opposant marocain, assassiné à Paris sur ordre de Hassan II et du général Oufkir, et avec la complicité des services secrets français, ne cesse d'exiger que lumière soit faite sur cette affaire qui a entaché autant l'Etat français que le Palais royal.

 

  • A Rabat, ça va « chauffer », avec l’avis favorable à la déclassification donné par la Commission consultative du secret de la défense nationale d’une partie des documents relatifs à l’affaire Ben Barka saisis cet été à la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) par un juge parisien. Ainsi, beaucoup de documents vont être lus, épluchés et décortiqués, déterminant la part des uns et des autres dans l’enlèvement suivi d’assassinat qui a ciblé, le 29 octobre 1965, à Paris, l’opposant marocain Mehdi Ben Barka, dont le corps n’a jamais été retrouvé.
  • Cette inattendue declassification a avancé lentement, très lentement, jusqu’à faire dire aux experts du dossier qu’il y a bel et bien connivence au plus haut sommet de l’Etat français avec Sa Majesté le roi Hassan II. Et justement, parmi ces dossiers déclassifiés, ceux du roi Hassan II, du général Mohamed Oufkir, de Medhi Ben Barka, soupçonnés d’avoir commandité l’assassinat, ainsi que ceux de correspondants du Sdece (Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, devenu DGSE en 1982) et d’anonymes hommes de main,  soupçonnés d’avoir trempé dans l’enlèvement de l’opposant marocain.
  • Ainsi, et selon les médias français, pour la première fois depuis que le lieu a lui même été classé secret-défense, un juge d’instruction a perquisitionné le siège de la DGSE afin de connaître ce que les services secrets français savent de l’enlèvement de l’opposant marocain Mehdi Ben Barka en 1965 à Paris.
  • Le juge Patrick Ramaël a mené une perquisition à deux reprises, le 29 juillet puis le 3 août, au siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), boulevard Mortier à Paris (XXe arrondissement), selon des sources proches du dossier. Il s’agit de la première application des nouvelles dispositions relatives à la protection du secret de la défense de la loi du 29 juillet 2009 qui a instauré une classification non seulement des documents, mais aussi des lieux les abritant. Au service des archives centrales, il a fait saisir 23 dossiers d’époque du – sur la disparition de l’opposant marocain.
  • Mehdi Ben Barka, opposant au roi Hassan II et figure du tiers-mondisme, a disparu le 29 octobre 1965 à Paris, lors d’une opération menée par les services marocains avec la complicité de policiers et de truands français.
  • Ont également été saisis les dossiers concernant le général Hosni Benslimane, ex-capitaine aujourd’hui chef de la gendarmerie royale, et Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, un membre présumé du commando marocain auteur de l’enlèvement. Hosni Benslimane et Miloud Tounsi sont deux des quatre Marocains visés par un mandat d’arrêt international émis par le juge Ramaël en octobre 2007 et bloqués depuis par le ministère de la Justice.
  • L’affaire n’a jamais été totalement élucidée. Le corps de Ben Barka n’a jamais été découvert. L’enquête sur cet enlèvement est régulièrement source de tensions entre la France et le Maroc, la famille de la victime ne cessant de dénoncer une absence de volonté des deux pays pour faire éclater la vérité.
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