Djaballah:”Nous ne sommes pas contre l’idée d’un candidat consensuel”

Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah a accusé les candidats à la présidentielle du 12 décembre d’être “motivés par leurs intérêts personnels, mais pas par leurs esprits qui doivent tenir compte de l’intérêt du peuple”.

Bien que le chef de file du FJD ait affirmé que son parti n’était pas contre l’idée de candidat consensuel, il estime qu’aucun des prétendants actuels ne mérite la confiance de sa formation.

Notons que Djaballah n’a pas cité nommément les candidats en question, sachant que 100 prétendants ont affiché leur intention de participer au prochain scrutin.

“Nous nous rangeons du côté du candidat qui sera au service du peuple et des intérêts suprêmes du pays” , a-t-il affirmé.

Pour lui, il est primordial que le pouvoir satisfasse les revendications du peuple et “ne pas aller vers des élections présidentielles sans que des conditions idoines ne soient réunies”.

“Il appartient au pouvoir d’écouter attentivement les revendications du peuple et de mettre en œuvre toutes les conditions de sorte que les citoyens retrouvent la quiétude”, a-t-il soutenu.

Pour ce qui est du candidat de consensus, le président du FJD a précisé que certains estimaient que le Front serait en train de chercher un candidat consensuel “bien que nous n’avions jamais évoqué ce sujet dans notre communiqué. Néanmoins, nous ne sommes pas contre ce principe”.

A ce titre, il a souligné qu’une telle attitude était tributaire des événements qui se produisent sur la scène politique.

“En tout cas, a-t-il précisé, nous ne voyons pas en les prétendants actuels celui qui mérite notre confiance”.

Nadia Slimani / Traduit par: Moussa. K.