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Essais de vaccin sur les africains prévus le 8 avril: Le continent noir s’indigne

Echoroukonline
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Essais de vaccin sur les africains prévus le 8 avril: Le continent noir s’indigne
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Ces derniers jours, les réseaux sociaux s’affolent sur un sujet particulièrement épineux concernant des tests de vaccinations dans le cadre de la lutte contre le nouveau coronavirus, qui pourraient être effectués en Afrique par les gouvernements occidentaux.

En dépit de la vague d’indignation mondiale contre les propos jugés «haineux et discriminatoires», quelques sources ont affirmé que les français ont choisi la date du 8 avril,pour effectuer les premiers essais du nouveau vaccin sur les africains.

Une information qui s’est propagée telle une trainée de poudre. Les rumeurs de la présence d’un test de vaccin contre la pandémie du COVID-19 en cours au Mali ont  été largement rejetées par les autorités maliennes.

Le Président de la République du Mali n’est pas le seul dirigeant du continent noir à faire un démenti pareil.Le Sénégal en passant par le Burkina Faso jusqu’à la Côté d’Ivoire, l’approbation d’un tel vaccin a été largement démenti par ces dirigeants.

Un professeur congolais avait évoqué qu’il n’y aurait pas de vaccination au Congo sans essais aux États-Unis où en Chine. Essais qui, doivent recevoir la validation de l’OMS.

Ce sont les premiers pays à passer à l’expérimentation sur des êtres humains pour ces substances cruciales dans la lutte contre l’épidémie (51 autres vaccins n’en sont qu’à la phase de test sur les animaux).

Les clarifications de l’Institut français national de la santé et de la recherche médicale

Face à l’ampleur de la polémique des vaccins testés sur le peuple africain, l’Inserm a publié un tweet le 2 avril pour « couper court aux fausses rumeurs.»

«Des essais cliniques visant à tester l’efficacité du vaccin BCG contre COVID-19 sont en cours ou sur le point d’être lancés dans les pays européens et en Australie. S’il y a bien actuellement une réflexion autour d’un déploiement en Afrique, il se ferait en parallèle de ces derniers », souligne le communiqué.

«L’Afrique ne doit pas être oubliée, ni exclue des recherches car la pandémie est globale. Si les essais internationaux étaient concluants, le vaccin BCG pourrait être une grande aide pour protéger les soignants », estime l’Inserm.

Les deux médecins s’excusent !

Face à l’ampleur prise par la polémique, ce dernier a présenté, vendredi 3 avril, « (ses) excuses les plus sincères, parce que ces propos ne reflètent en rien ce que je suis, ce que je fais au quotidien, depuis maintenant 30 ans ».

Ledit médecin, a déclaré avoir été choqué par les propos « qui ne lui ressemblent pas ». « Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, a appelé le Pr Mira qui s’est excusé et a exprimé de profonds regrets.

Il reconnaît que ses propos, pour le moins maladroits et pouvant se prêter à des interprétations péjoratives vis-à-vis des pays d’Afrique, peuvent être blessants. Telle n’était ni son intention, ni le fond de sa pensée », précise-t-on dans un communiqué sous forme d’une mise au point.

Rachel Hamdi

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